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A bord du Ferry Flight du Dreamliner Air France !

Air France prenait livraison de son premier Boeing 787-9 à Everett le 1er décembre 2016.

Le Groupe Air France – KLM a passé une commande globale de 37 Boeing 787 (dont 12 appareils ont été pris en location opérationnelle et fournis par la société de leasing AerCap). Si la compagnie néerlandaise est déjà entrée en possession de ses premiers Dreamliner (le premier avion immatriculé PH-BHC a été livré à KLM un an plus tôt, le 13 novembre 2015) et désormais au nombre de 8 au sein de sa flotte (sur une commande totale de 21 avions), Air France sera quant à elle amenée à recevoir à terme 16 Boeing 787 afin de remplacer ses Airbus A340.

Entrant en service dès janvier 2017 à l’occasion des boucles de découverte où plus de 1 100 passagers pourront voler à son bord en avant première, ce nouvel avion est arrivé à Paris Charles de Gaulle le 2 décembre 2016 à 9H00 à la suite d’un vol de convoyage chargé en émotion. Ensuite, le premier vol commercial à destination du Caire s’envolera le 9 janvier et c’est Londres qui viendra compléter les opérations du Dreamliner tricolore dès le 17 février 2017.

Air France accueillera, en sus de ce premier avion, 4 Boeing 787-9 courant 2017 (1 en avril, 1 en septembre et 2 en novembre). Par ailleurs, Montréal a été sélectionnée par la compagnie aérienne française afin d’être la première destination transatlantique opérée par le Dreamliner à compter du 1er mai. Franck Terner, le nouveau Directeur Général d’Air France, rappelait en outre que d’autres destinations viendront compléter prochainement ces premières annonces.

Retour sur un vol exceptionnel où le blog Tyler Birth était invité par Air France et Boeing à découvrir en exclusivité ce si bel appareil.

1er décembre 2016, Everett.

Air France
AF787V – Boeing 787-9
Everett (PAE) – Paris (CDG)
Cabine Business – Siège 4A
Jeudi 1er décembre 2016

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À jour exceptionnel, méthode exceptionnelle : l’avionneur américain avait affrété un convoi spécial afin d’acheminer certains des 30 passagers du vol AF787V depuis l’hôtel de Seattle jusqu’au Delivery Center de Boeing situé à Everett.

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Le Delivery Center est situé à 30 minutes de Seattle.

L’entrée du bâtiment dédié aux opérations de livraison ne laisse pas de place au doute : nous sommes bel et bien dans le saint des saints de l’aérien, où seuls les clients – compagnies aériennes et sociétés de leasing – et employés de Boeing sont habituellement habilités à pénétrer.

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Faisant face à l’entrée du bâtiment, on retrouve le premier Dreamliner à intégrer la flotte Air France au contact de la passerelle du centre de livraison de Boeing à Everett.

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Nous sommes autorisés à nous rendre sur le tarmac afin d’admirer de plus près ce nouvel appareil. L’inscription de la compagnie aérienne est plus grosse sur ce premier avion.

 

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L’appartenance d’Air France au groupe franco-néerlandais et à l’alliance SkyTeam est rappelée sur le fuselage de l’appareil.

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Bi-moteur, l’appareil est équipé des GEnx de General Electric. La variante dévolue au Boeing 787-9 est le GEnx-1B-70B.

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De (beaux) réacteurs facilement reconnaissables.

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La fierté du jour : l’hippocampe, représentant Air France.

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Anecdotique : l’inscription Dreamliner est absente du fuselage de l’appareil.

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Le premier 787-9 tricolore est immatriculé F-HRBA.

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D’une envergure de 60,1 mètres, la longueur du 787-9 est de 62,8 mètres.

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Quelle allure !

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La cérémonie officielle succède ensuite à la visite extérieure de l’appareil.

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Les trois acteurs de ce nouvel avion sont mis à l’honneur sur fond de champs de lavande provençale : Boeing (l’avionneur), Air France (la compagnie opératrice) et AerCap (la société de leasing à qui appartient l’appareil).

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La cérémonie se déroule en présence de Messieurs Frédéric Gagey, Directeur administratif et financier du Groupe Air France – KLM, Ihssane Mounir, nouveau Vice-président des ventes et du marketing de Boeing Commercial Airplanes, ainsi qu’un représentant d’AerCap.

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Le ruban est coupé par les trois représentants ! 48 heures plus tôt, le transfert de propriété de l’appareil avait été acté.

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Ce jour très particulier représente l’aboutissement de trois années de travail pour les équipes d’Air France et de Boeing.

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Quatre ficelles aux galons – le commandant de bord ramènera pour la première fois l’avion à Paris ! Let’s go home 😉

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Deux navigants commerciaux seront affectés à ce vol très spécial.

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La matinée se conclut par un déjeuner organisé par Boeing en présence du personnel Air France délégué sur place, des représentants de Boeing, d’AerCap et des trois médias présents pour couvrir l’événement.

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Frédéric Gagey reprendra la parole afin de remercier une nouvelle fois tous ceux qui ont travaillé sur le projet. Il exprime également sa fierté de voir le Dreamliner rejoindre la flotte d’Air France, successivement à celle de KLM.

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Les traditionnels cadeaux sont exposés dans la salle de réception du Delivery Center.

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Une maquette de Dreamliner sur fond de Dreamliner grandeur nature !

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Il ne faut pas oublier que si cet appareil est le premier Boeing 787-9 reçu par Air France, il est également le cinquantième livré à AerCap (véritable propriétaire de l’appareil) et le cinq-centième Dreamliner livré par l’avionneur américain. Félicitations !

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Place au repas.

 

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Un buffet est dressé de part et d’autre de la salle. On y retrouve de la salade, des pommes de terre, du saumon et des pièces de boeuf.

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Du côté des desserts, ce sont essentiellement des fruits et des cheesecakes que les invités ont pu apprécier.

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Bon appétit !

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Après le déjeuner, il est l’heure de profiter d’un dernier regard sur l’appareil depuis la terrasse du Delivery Center.

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Le Dreamliner est raccordé à la passerelle et attend ses premiers passagers.

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L’embarquement peut commencer. Le centre de livraison de Boeing à Everett dispose de son propre PIF. La réglementation en vigueur est respectée scrupuleusement par la TSA, y compris lors d’un vol de convoyage.

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La sensation de pénétrer à bord d’un appareil neuf, qui n’a jamais eu l’occasion de transporter des passagers, est enivrante ! Le moodlighting est activé pendant l’embarquement des voyageurs.

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Le poste de pilotage.

Au premier regard, quelque chose frappe l’oeil averti. Le cockpit du Dreamliner est à dominante bleu/gris tandis que ceux des Boeing 747 et 777 sont à dominante marron.

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Les commonalités avec le Boeing 777 sont très nombreuses. Air France rappelle que la qualification 787 pour les navigants techniques est similaire à toutes les autres qualifications de type avion. Les programmes de formation sont basés sur les qualifications constructeur et sont adaptés pour satisfaire aux exigences opérationnelles.

Le stage de qualification des pilotes sur Dreamliner se décompose en trois phases :

  1. Une formation au sol pour l’apprentissage des systèmes de l’avion et des procédures. Cette formation est réalisée à Roissy Charles de Gaulle. Cette phase est assurée par des instructeurs sol Air France.
  2. Une formation au sol pour la mise en pratique des méthodes et procédures « normales et anormales » en simulateur de vol. La compagnie a fait le choix de ne pas acquérir de simulateur de vol mais plutôt d’utiliser les crédits offerts par Boeing dans leurs centres de formation. Cette formation est ainsi assurée par les instructeurs de vol Air France dans le centre de formation Boeing à Londres Gatwick.
  3. Une formation en vol assurée par des instructeurs pilotes TRI.

L’entrée en service du 787-9 Air France est assurée par une équipe de 20 pilotes, constituant l’équipe de lancement. Ces pilotes instructeurs sont qualifiés 777 et ont suivi un stage complémentaire de formation 787. Ils ont la charge d’assurer tous les premiers pilotes et les instructeurs de vols.

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On retrouve de grands écrans à l’instar de ceux installés dans tous les avions de nouvelle génération, comme à bord du Boeing 737 MAX.

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Siège dévolu au copilote.

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Business.

La cabine Business est positionnée entre les portes 1 et 2. Elle peut accueillir jusqu’à 30 passagers à son bord.

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Air France a fait une nouvelle fois confiance à Zodiac Aerospace et a installé son siège full flat, le siège Cirrus à bord du Dreamliner.

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Néanmoins, et compte tenu du fuselage plus étroit sur le Boeing 787 que sur le 777, il a été nécessaire de gagner de la place en largeur. Si l’assise du fauteuil est identique à la version du siège installée sur Boeing 777, c’est la console du siège qui a subi une légère ablation.

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Full access, la cabine est toujours configurée en 1 – 2 – 1, avec un accès au couloir rendu possible pour tous les passagers.

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La configuration est idéale pour les passagers voyageant à deux car les sièges centraux leur permettent d’être côte-à-côte. Néanmoins, Air France a conservé la cloison amovible pour ces sièges lorsque les voyageurs ne se connaissent pas.

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On retrouve un modèle de siège Business sensiblement similaire à celui installé chez la consoeur néerlandaise, KLM.

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Le siège est très réussi. Il offre des courbes plus arrondies que celles de la version installée à bord du 777.

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Aucun défaut n’est à relever sur le capitonnage de la coque du siège, d’un blanc encore immaculé.

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Il est également possible d’ajuster l’appui-tête afin de maximiser son confort.

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Appui-tête en cuir bleu marine, surpiqures rouges, accent brodé et capitonnage en cuir blanc : les clefs d’un siège élégant, résolument français.

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On note également la présence d’une liseuse individuelle : l’intensité lumineuse n’est pas ajustable à l’inverse de sa position. La télécommande de l’IFE est quant à elle fixée dans son socle.

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L’écran tactile fait face au siège et est également accessible via la télécommande. Il est de conception Panasonic.

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L’interface est identique à la version actuellement déployée à bord des 777 BEST rétrofités.

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La géovision est accessible sur la télécommande.

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Un coffre surplombe la console du siège. Un miroir a été installé sur la porte de ce coffret. A l’inverse de sa précédente version, le miroir n’est plus occulté par un cache.

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On y retrouve suffisamment d’espace pour pouvoir y déposer des effets personnels. C’est également ici qu’Air France a installé son casque audio.

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Il s’agit d’un casque audio anti-bruit, bien connu des passagers fréquents de la compagnie tricolore en classe Affaires.

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La télécommande du fauteuil est installée sur le bord de la console. Elle permet d’actionner la lumière du plafonnier, d’avancer ou de reculer son siège, et de le mettre en position assise ou bien allongée.

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La tablette est située sous la console du siège.

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Dépliable, il est également possible de la rapprocher ou l’éloigner du passager pour plus de confort pendant le repas ou les moments de travail.

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L’ottoman situé en face du siège permet de mettre le siège en position lit, parfaitement à plat.

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Enfin, le siège prévoit différent rangements dans lesquels Air France dispose généralement ses magazines et les consignes de sécurité. Par ailleurs, c’est ici que se trouvent également une prise internationale et un port USB.

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En quasi-exclusivité 😉

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14h10, l’embarquement est désormais terminé.

Derniers regards sur la passerelle où de nombreux officiels de Boeing et Air France se sont donnés rendez-vous afin d’assister à la fermeture de la porte 1 gauche.

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Porte verrouillée. Toboggan armé.

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Les ceintures doivent maintenant être attachées.

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Pendant le repoussage de l’appareil, les consignes de sécurité sont diffusées sur les IFE.

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On assiste bien entendu aux démonstrations de la compagnie aérienne française.

Plus de 8 000 km séparent les usines Boeing du hub parisien d’Air France. Ce n’est pas tous les jours que l’on effectue un vol au départ de ce code aéroport. Pour mémoire, le Dreamliner a une autonomie de 15 100 km et une vitesse de croisière de 920 km/h.

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Certains employés de l’avionneur américain étaient présents en seuil de piste pour dire au revoir au Boeing 787-9 arborant les couleurs d’Air France.

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Insertion. Le beau temps n’est définitivement pas au rendez-vous pour ce décollage.

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Décollage en 16 droite.

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Alignement.

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V1.

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Rotation.

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Revivez le décollage depuis le Delivery Center de Boeing avec ce timelapse.

Le vol AF787V.

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Très vite, la pluie laissera place aux jolies couleurs du ciel.

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Cap sur Paris !

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Le moodlighting est de nouveau activé par l’équipage.

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Véritable marqueur de l’offre Business, y compris sur ce vol de convoyage, l’équipage procèdera à la distribution de trousses de confort.

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Les derniers modèles en date de la compagnie tricolore, disponibles en plusieurs coloris, fournissent un contenu très satisfaisant pour des vols de type long-courriers : brosse à dents et dentifrice, bain de bouche, masque occultant et bouchons, paire de chaussettes, crème désaltérante Clarins, baume à lèvres, peigne et chausse-pied.

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En porte 2 droite, un bar permet aux équipages commerciaux de dresser l’offre disponible à mi-vol. On y retrouve traditionnellement des boissons (champagne, eaux et jus) ainsi que des biscuits et des fruits.

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En porte 2 gauche, le deuxième bar que l’on retrouve sur Boeing 777 est remplacé par le poste de travail du CCP.

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Pour l’occasion, des tests (notamment de connectivité) sont réalisés en conditions réelles par les équipes d’Air France et de Panasonic.

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En effet, le Dreamliner tricolore est équipé du wifi à bord.

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Pour se connecter, il est nécessaire de créer un compte. L’inscription est fastidieuse (informations générales sur l’utilisateur, conditions d’utilisations et code captcha) mais le compte est réutilisable.

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Le wifi est payant pour tous les passagers – y compris les passagers « haute-contribution ».

Si sur ce vol un voucher a été distribué aux voyageurs afin de parfaire les tests de connectivité, Air France proposera ses clients différents forfaits à choisir en fonction de leurs besoins, de 20 à 200MB pour un tarif compris entre 5 et 30 EUR. Proposer des forfaits calculés en temps d’utilisation aurait certainement été plus évident pour les passagers non habitués à évaluer les megabytes.

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La connexion au réseau est rapide et le wifi fonctionne parfaitement.

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Le wifi est proposé par Panasonic.

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L’interface principale informe le passager sur sa consommation en temps réel et son temps de connexion alloué.

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Premium Economy.

Poursuivons la visite de l’appareil avec le nouveau siège Premium Economy d’Air France.

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Au total, ce sont 21 sièges disponibles à bord de cette nouvelle cabine, sur 3 rangs et configurée en 2 – 3 – 2.

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Air France a fait le choix de conserver un siège Premium de type coque marquant ainsi sa différence avec de nombreuses compagnies, comme Delta Air Lines par exemple. La compagnie tricolore assure avoir écouté ses clients pour faire ce choix, tout en considérant que l’allure d’un siège Premium de type recliner était trop proche du produit Economy.

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Sur ce nouveau siège offre un accoudoir central plus large de 2,5 cm (désormais 12,7 cm).

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Le pitch (la longueur entre deux fauteuils) est amélioré de 5 centimètres (soit 2″) passant ainsi de 97 à 102 centimètres (soit de 38″ à 40″). De ce fait, l’inclinaison du siège passe de 123° à 130° promettant ainsi une qualité de sommeil nettement supérieure !

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La largeur de l’assise est également améliorée puisque celle-ci passe de 48,5 cm à 51 cm soit une augmentation de 2,5 cm. Air France a travaillé sur l’épaisseur et la densité des mousses afin de rendre le siège plus confortable.

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La taille de l’écran n’est pas modifiée et Air France offre toujours un écran de 30 cm (12 pouces) en cabine Premium Economy. A noter : les casques audio sont identiques à ceux proposés en cabine Business. La télécommande est située dans l’armature du fauteuil et des ports USB et des prises électriques sont toujours disponibles.

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La tablette est de bonne taille et se déplie afin de permettre aux passagers de se restaurer et de travailler efficacement.

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Au premier rang de la cabine, la tablette et l’écran sont situés dans l’armature du fauteuil. C’est Panasonic qui est à l’origine de l’IFE.

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Tous les sièges disposent d’une liseuse individuelle, orientable et à fibre optique.

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L’intensité lumineuse des hublots peut être réglée électroniquement. Cette dernière génération permet d’offrir aux passagers une occultation totale de la lumière extérieure. Par ailleurs, à bord du Dreamliner, les hublots sont plus grands (de 65%) que ceux des avions actuels.

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Cabine Economy.

Le produit Economy est réparti sur deux cabines à bord du Boeing 787-9 Air France. La compagnie peut accueillir jusqu’à 225 passagers à son bord dans cette classe de voyage.

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Les deux cabines sont configurées en 3 – 3 – 3.

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Les accoudoirs centraux peuvent se relever : idéal lorsque l’on est seul sur son trio de sièges.

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Air France révolutionne son produit Economy avec ces nouveaux écrans de 28 cm (soit 11 pouces). C’est 5 cm (soit 2 pouces) de plus que sur la cabine BEST à bord des 777 rétrofités.

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Au premier rang des deux cabines Economy, l’écran et la tablette sont, à l’instar de la Premium, situés dans l’armature du fauteuil.

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L’inclinaison du fauteuil est correcte avec une assise également en mouvement.

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La largeur de l’assise est quant à elle de 44,45 cm (17,5″) désormais contre 43,3 cm sur le siège BEST à bord des 777.

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On retrouve ici également les trois hublots, en fonction.

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Les deux cabines Economy ainsi que la cabine Premium Economy sont restées inoccupées pendant ce vol de convoyage entre Everett (PAE) et Paris (CDG).

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Enfin, on retrouve à l’arrière de l’appareil en porte 4, le grand galley où les navigants commerciaux seront amenés à officier …

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… ainsi que le poste de repos équipage.

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Retour en classe Affaires ou les passagers ne chôment pas.

Les tests de wifi (pendant lesquels tous les passagers sont mis à contribution) se poursuivent …

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… tandis que des interview sont données.

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L’apéritif est dressé au galley, en portes 2. Le chargement est signé Boeing.

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Champagne, vin rouge, blanc, jus de fruits et sodas sont disponibles au cours de ce premier service.

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Le champagne servi est du Veuve Clicquot.

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Un sachet de noix est proposé pour accompagner l’apéritif. Santé !

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Un menu spécial est servi sur ce vol exceptionnel. A conserver précieusement !

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Entrée.
Saumon fumé, Proscuitto et Parmesan
Salade

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Bien entendu, on est loin du service proposé habituellement en Business chez Air France mais tel n’est pas l’objectif d’un vol de convoyage. Néanmoins l’entrée était très fraiche et le saumon fumé délicieux. Il faut dire que la région se prête aux bons poissons !

Plat chaud.
Filet de flétan rôti aux câpres et aux olives
Purée de pomme de terre et sauce aux tomates jaunes et rouges

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Plateau de fromage.

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Desserts.
Plateau de fruits frais et cheesecake

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Il est désormais temps de suivre l’idée insufflée par certains de mes co-passagers : dormir.

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Si le catering n’est pas celui habituellement servi par Air France, les accessoires de confort sont également différents sur ce vol atypique. On retrouve ici un coussin jetable et une duvet très épais fourni par AerCap.

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A mi-vol, au dessus du Groenland.

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Autre particularité de cette nouvelle version du Cirrus de Zodiac Aerospace pour Air France : l’écran pivote pour permettre aux passagers allongés d’en profiter pleinement. Si cette option n’était pas disponible sur le siège Business 777 BEST, KLM proposait déjà cette facilité sur son Dreamliner.

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Les passagers endormis sont réveillés par l’équipage moins d’une heure avant l’atterrissage, avec le service du petit-déjeuner.

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Un plateau complet est proposé aux passagers avec un choix de plat chaud. On y trouve disposé des fruits frais, un muffin, une viennoiserie, un pot de confiture, un yaourt, un morceau de beurre. L’équipage proposera également une boisson chaude accompagnée d’un jus d’orange.

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Omelette et galette de pomme de terre

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Pancake et oeufs brouillés.

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De l’autre côté du hublot le jour se lève.

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Nous avons pris une route très au nord afin de rejoindre Paris.

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Au dessus des nuages, les couleurs du ciel sont absolument magnifiques.

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Plus que 30 minutes avant l’atterrissage. Ces vols exceptionnels sont toujours trop courts ! Nous amorçons notre descente.

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Nous perçons la couche nuageuse en profitant des derniers rayons du soleil.

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Les PNC distribuent aux premiers passagers de ce Boeing 787-9 Air France un certificat de vol.

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L’arrivée à Paris Charles de Gaulle est imminente où nous nous savons tous très attendus – et surtout l’appareil !

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Premier touché des roues à Paris Aéroport pour ce nouveau né.

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Nous rejoignons le siège d’Air France où les pompiers de l’aéroport attendent l’avion pour le traditionnel water salute.

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Water salute. 

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Nous rejoignons ensuite notre point de stationnement, au large. L’appareil doit désormais être dédouané.

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Un comité d’accueil attend le Dreamliner, où nous débarquons en porte 2 gauche.

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Bienvenue à Paris Charles de Gaulle !

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Revivez l’atterrissage et le water salute en timelapse.

Conclusion.

Ce vol exceptionnel permet à la fois de vivre l’émotion ressentie par le personnel de la compagnie aérienne qui, depuis plusieurs années, travaille à l’arrivée de ce nouvel avion, mais également de découvrir un univers différent, dans des conditions de voyage tout à fait particulières.

Si AF787V ne représente pas le service proposé traditionnellement à bord aux passagers Business de la compagnie aérienne, il a le mérite d’écrire une nouvelle page d’histoire pour Air France.

En effet, cet appareil, plus économique, permet à Air France de poursuivre sa montée en gamme et de prévoir une éventuelle augmentation du prix du pétrole. De plus, avec un air plus humide à l’intérieur de l’appareil, les effets de la fatigue sont atténués, pour le plus grand confort des passagers.

Aujourd’hui, la compagnie tricolore a de quoi être fière de l’arrivée de ce premier Dreamliner ! 😉

 

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