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[REPORTAGE] Air France – La Première – SIN/CDG – Boeing 777-300ER

Air France
AF259 – Boeing 777-300ER
Singapour (SIN) / Paris (CDG)
Cabine La Première – Suite 1A
Lundi 9 février 2015

Singapour est l’une des destinations du réseau Air Francele protocole d’assistance au sol La Première est le plus efficace et le plus complet. En effet, très certainement derrière Paris Charles de Gaulle, l’aéroport de Changi est opérationnel quant à l’accueil de ces passagers premium.

Doté d’un Terminal dédié, le service au sol Air France La Première accompagne le passager First de son arrivée à l’aéroport jusqu’à son embarquement à bord de l’appareil. La compagnie française a fait le choix de confier ses passagers aux soins de JetQuay CIP Terminal que nous aurons l’occasion d’évoquer dans un article spécifique.

À l’heure prévue de l’embarquement, je suis conduit en porte au moyen d’un buggy piloté d’une main de Maître par une assistante chevronnée. Le parcours – du combattant – entre le CIP Terminal et la porte d’embarquement prend une quinzaine de minute.

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Comme toujours à Singapour, l’inspection filtrage se fait en porte. Une priorité est créée devant un passager La Première en raison de la ferveur de l’assistance au sol.

Au contact, le Boeing 777-300ER immatriculé F-GSQC m’acheminant ce soir à Paris CDG. Il a été l’un des premiers appareils configurés quadriclasses avec les nouvelles cabines Best and Beyond de la Compagnie nationale.

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L’accès à l’appareil se fait par un jetbridge réservé aux passagers First, les trois autres classes de voyage étant desservies par un jetbridge unique. L’accueil à bord, par l’hôtesse La Première et la Chef de Cabine Principale, est très chaleureux.

Je redécouvre avec plaisir cette nouvelle cabine m’ayant déjà accueilli sur le vol aller.

Etant l’unique passager First sur ce vol retour, il était plus opportun de présenter cette nouvelle cabine sur ce tronçon plutôt que sur le vol au départ de Paris. Cette cabine Best & Beyond est élégante, épurée, raffinée et surtout intime. Le choix des coloris rend l’ensemble visuellement agréable, très chic. Quatre sièges équipent la cabine La Première. 

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L’hôtesse La Première me propose un verre d’accueil pendant que l’embarquement se poursuit, à l’arrière de l’appareil. Le service de ce verre se fera au galley.

Au retour de l’hôtesse en cabine, je constate que le champagne servi est un brut, à la différence du vol aller où un rosé faisait fièrement son apparition. Face à mon interrogation et rejointe par la chef de cabine principale, il me sera expliqué que le chargement de l’offre liquide La Première, en champagne et en vins blancs, n’a pas été effectué sur ce vol, ce qui aura pour conséquence de me priver de la carte initialement prévue, le champagne de la Business ayant été considéré comme une alternative à cet oubli.

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Les amenities me sont ensuite apportés. Ils sont composés d’un pyjama et d’une trousse de confort. La trousse de confort est signée Givenchy.

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L’embarquement s’achève et un oshibori chaud, déposé sur une assiette, m’est servi.

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Nous repoussons, à l’heure.

Avant le départ, les hôtesses désinsectisent les cabines, suivant la méthode dite de cales enlevées qui exige, comme son nom l’indique, que l’insecticide soit pulvérisé après la fermeture des portes de la cabine et avant le décollage.

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Consignes de sécurité.

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La presse est proposée. Je ne retiens qu’une sélection de journaux francophones. Conformément au protocole, après m’avoir été présentés, les magazines iront rejoindre les présentoirs situés dans la cabine.

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L’intensité lumineuse de la cabine est réduite, avant le décollage. La cabine est désormais prête pour le take off.

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Le temps de vol annoncé est de 13H30.

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Nous progressons vers notre altitude de croisière.

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À l’altitude de croisière, il m’a été proposé de conserver l’intensité lumineuse réduite pour plus de confort, renforçant le sentiment d’intimité créé par cette nouvelle cabine La Première.

Le siège est une réussite, très élégant. Un coussin aux armes de la compagnie est disposé sur l’assise de ce fauteuil.

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Un ottoman fait face au siège sur lequel il est possible de s’asseoir. La présence de cet ottoman favorise les dîners à deux, la table étant prévue pour accueillir le service de deux passagers.

Un caisson se situe sous l’ottoman dans lequel se trouvent rangés une paire de chausson et un plaid en laine et cachemire rouge. La présentation sous blister est en revanche inesthétique.

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Un coffre latéral renferme la télécommande de l’IFE, un casque anti-bruit de marque Bose, une prise internationale et un port USB. Il est également possible de brancher son propre casque d’écoute.

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La fiche des consignes de sécurité ainsi que les magazines Air France sont également placés dans un rangement latéral.

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La lampe de chevet, en solo ou en duo, arbore l’hippocampe ailé, symbole de la Compagnie nationale.

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On retrouve également l’hippocampe ailé sur la têtière en cuir gris du siège La Première. Les détails et les finissions sont judicieusement pensés et l’ensemble est de très grande qualité.

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La télécommande de l’IFE sur laquelle il est également possible de suivre la géovision.

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Menu interactif.

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L’écran, jouissant d’une excellente résolution, est de taille standard pour un produit First.

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Suite 1A.

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Les menus regroupant à la fois l’offre solide et l’offre liquide me sont distribués. À défaut de chargement en vins blancs et champagne La Première, les vins rouges sont quant à eux disponibles.

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Les vestiges du vol aller, Paris – Singapour. Un excellent champagne rosé Laurent Perrier Grand Siècle, cuvée Alexandra, 1998.

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Vol retour. Le champagne Business est un Drappier, brut, ici présenté puis servi selon le protocole. Le seau à champagne, élégant, relève l’ensemble.

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La mise en bouche est présentée sur un plateau, pendant le service de l’apéritif. Le caviar n’est disponible qu’au départ de Paris néanmoins il est ici présent, en très petite quantité. La présentation n’est pas optimale et les saveurs sont décevantes.

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Le vol est suffisamment long pour permettre de différer le souper, le service se faisant à la convenance du passager. Je profite de l’apéritif et de la cabine pendant ce laps de temps accordé. L’hôtesse La Première, professionnelle et proactive, me proposera la nouvelle entrée Business en tant que seconde mise en bouche. L’initiative est appréciée et ce sera une réussite gustative.

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Le service du souper débute 3 heures après le décollage de Singapour.

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La table est dressée.

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Le menu du souper.

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Nous retrouvons la nouvelle vaisselle La Première déjà présentée sur le vol Paris – Los Angeles.

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Entrée.
Foie gras et confit de canard à la figue et à l’orange.

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Cette entrée est gustativement décevante.

Plats chauds.
Filet de boeuf angus grillé, sauce au thym, carottes et panais glacés au sirop d’érable, purée de petits pois.

Le service se fait, en toute élégance, sous cloche.

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La cuisson, saignante, de la viande est idéale pour une pièce de boeuf grillée.

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Le plat est excellent.

Risotto aux morilles, haricots verts et parmesan.

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Le service en cassolette est optimal pour un plat de ce type. Bien que très généreux en quantité, ce plat est très bon.

Pause musicale pendant le service du souper. Par ailleurs, l’hôtesse en charge de la cabine est relevée et me présente sa remplaçante qui officiera jusqu’à son retour. Jusque là, la qualité de service était exceptionnelle.

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La sélection du Maître fromager.
Et salade composée.

La carte des vins rouges étant disponible, c’est un Saint-Julien Château Léoville Poyferré 2006 qui accompagnera le fromage. L’hôtesse en charge de la relève débute son office avec le service du vin.

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La bouteille est présentée au neuf dixième vide ! Elle n’a donc pas été débouchée pour l’occasion. Cette présentation « fin de bouteille » n’est pas au niveau d’un produit First.

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Salade verte, magret de canard fumé, olives kalamata, croûtons et oeufs de caille.

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Le fromage est très correct et la salade est composée de produits de qualité.

La note sucrée.
Profiteroles fourrées à la crème de vanille, au litchi et au chocolat.

Salade de fruits frais et sorbet.

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Excellent dessert.

Étant seul en cabine, je demande la préparation de mon lit en 1L, pour d’avantage de confort.

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En 1F, une table est dressée avec des fruits frais, une bouteille d’eau et une boîte de chocolat Michel Cluizel. Si le service du vin rouge a été décevant, le dressage de cette table de collation est, quant à lui, à un excellent niveau de proactivité, tant attendu dans cette cabine.

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Le rendu est très joli.

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Un véritable lit, de plus de deux mètres de long et de 77 cm de largeur, est préparé, en 1L. Sur le siège, en position allongée, est disposé un sur-matelas Sofitel MyBed, une couette épaisse et un oreiller.

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Focus sur les détails. 

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Un séparateur permet de renforcer l’intimité de ce siège et de ce lit, indépendamment du rideau qui sera, lui, tiré pour la nuit.

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Je prends mon thé en 1A avant de me reposer dans le lit préparé.

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Thé Fauchon à la menthe et chocolats Michel Cluizel.

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Suite 1L optimisée pour la nuit.

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Comme pour un grand nombre de vol reliant Singapour et Paris, les turbulences sont importantes et il deviendra assez difficile de dormir. Je me réveille une première fois au dessus de l’Afghanistan.

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Après un repos de quatre heures, la nuit s’achève, non sans regret, au dessus de l’Azerbaïdjan.

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Je regagne mon siège initial afin de travailler avant le service du petit déjeuner.

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Le menu du petit-déjeuner.

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La table est de nouveau dressée.

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Mélange de jus de fruits sur proposition de mon hôtesse, salade de fruits frais, yaourt au fruit, viennoiseries …

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Thé à la menthe Fauchon.

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Le service du plat chaud se fait à la cassolette. Mon hôtesse, de retour, me proposera les deux plats chauds.

Le plat salé.
Omelette aux champignon, saucisse d’agneau, chutney de tomate, pomme de terre à la lyonnaise et épinards sautés.

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Ce premier plat est très bon et l’omelette parfaitement exécutée. Très copieux, je ne suis pas parvenu à finir, préférant goûter au plat sucré.

Le plat sucré.
Pancake à la ricotta, compote de fraises, sauce vanille.

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Cette seconde prestation est de qualité.

Nous approchons de Paris, aéroport Charles de Gaulle. Il est l’heure de retirer le pyjama fourni aux passagers La Première et regagner une tenue plus formelle. Les Boeing de la Compagnie ne disposent pas d’un vestiaire contrairement au Airbus A380. Il convient de se changer dans les toilettes.

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Oshibori.

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La cabine est préparée pour l’atterrissage.

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Fonctionnement des hublots automatiques en cabine La Première.

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Nous amorçons notre descente sur Paris.

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Avec une demie-heure d’avance sur l’horaire initial, le jour ne s’est pas encore levé en France.

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En porte, mon hôtesse accompagnée de la chef de cabine principale, prendront congé, non sans de très chaleureuses salutations.  L’assistance au sol à l’aéroport de Paris CDG prend la relève de l’équipage afin d’escorter le passager jusqu’à l’extérieur de l’aéroport. Je quitte l’appareil sous escorte, en berline allemande, BMW Série 7.

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Il n’est plus possible aujourd’hui de remettre en question la qualité du produit La Première Air France. Avec cette nouvelle cabine First, luxueuse, élégante et raffinée, la Compagnie nationale dispose d’une solide offre permettant de concurrencer les meilleures compagnies. En outre, avec un fort produit au sol, Air France se positionne à un très haut niveau. Avec un équipage comme celui-ci, le produit est sans nul doute sublimé. Il ne faut cependant pas perdre de vue les déceptions, récurrentes. Avec un équipage parfois bougon, sur le vol aller, ou un chargement négligé, sur le retour, c’est l’image du produit que se fait le client qui risque d’en pâtir.

Et au prix du voyage, c’est des étoiles plein les yeux que le passager doit avoir !

Tyler.

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