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[VOYAGE] Delta Airlines : de l’upgrade au débarquement !

Une semaine s’est écoulée entre deux cas de figure presque similaires, à croire que Delta Airlines, comme toutes les compagnies américaines, pratique le surbooking à outrance même si elle s’en défendent. Tout d’abord, il y avait ce vol entre Miami et Los Angeles la semaine dernière où la compagnie membre de l’alliance Skyteam cherchait désespérément trois volontaires pour partir quelques heures plus tard et offrait en compensation un voucher de 500 USD : n’étant pas pressé outre mesure, je m’étais proposé en deuxième position avant que celle-ci ne se ravise pour ne solliciter qu’un seul volontaire.

Puis, il y a eu ce vol, le vol Delta Airlines DL914, plus rémunérateur que prévu …

De l’upgrade au débarquement

La compagnie américaine met à disposition de ses passagers ayant fait la demande d’un medallion upgrade – à savoir, une demande d’upgrade liée au statut du passager au sein du programme de fidélité de Delta Airlines – un outil en ligne pour consulter leur position sur la liste d’upgrade. Cet outil permet également aux passagers en standby de consulter leur position dans le classement relatif à l’attribution d’un siège.

J’ai pour habitude, sur les vols intérieurs aux USA, de compter sur mon statut FlyingBlue Platinumprogramme de fidélité de la compagnie aérienne Air France – afin de voyager en cabine premium.  Sur certains – longs – vols ou sur certaines lignes réputées à haute fréquentation de passagers « Élite », je m’abstiens sachant très bien que Delta Airlines donnera la priorité à ses passagers membres de son propre programme de fidélité. Sur des vols plus courts, comme c’est le cas sur la ligne reliant Los Angeles et Las Vegas, je prends systématiquement le risque de voyager derrière le rideau tout en espérant un surclassement opérationnel.

C’était le cas aujourd’hui.

Programmé sur le vol DL914, deux sièges sont restés disponibles toute la journée en cabine First. J’étais par ailleurs le seul passager positionné sur la liste d’upgrade. Cette position m’assurait avec une quasi certitude l’attribution d’un siège en cabine premium. Du côté de la liste des passagers en standby, celle-ci n’a pas cessé d’augmenter jusqu’à réduire à néant le nombre de siège disponible en cabine principale.

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Si bien qu’à l’aéroport cette position m’a été confirmé par les tableaux d’affichage en porte. Le nombre de sièges disponibles en cabine First étant cependant passé de deux à un. Encore une fois, du côté de la liste des passagers en standby, on a pu constater un passage de un passager ajouté à 3h du matin à cinq à 15h pour atteindre 39 passagers sans siège à 20h !

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Revirement inattendu. Avant la fermeture du vol, le dernier siège First disponible a été vendu. Premier sur liste d’attente pour … aucun siège disponible : la satisfaction du premier n’est plus d’aucune utilité. C’était sans compter sur les nombreux passagers – pas moins de 39 encore une fois ! – dans l’attente de l’attribution d’un siège.

C’est ici que la machinerie des négociations se met en marche !

Delta Airlines se met en recherche de volontaires prêt à céder leur siège contre compensation. Et ça va marchander sec. La compagnie aérienne tente de récupérer des sièges pour que des passagers sans attribution puissent partir. Les volontaires sont quant à eux peu pressés et le fait d’arriver à J+1 ne les dérange pas outre mesure. C’est bien entendu mon cas.

Du moins … en fonction des compensations proposées.

Les compensations : prise en charge de la nuitée à l’aéroport

Plus de vol Delta Airlines pour le soir, les passagers qui ne sont pas domiciliés sur place ou qui préfèrent ne pas s’éloigner de l’aéroport peuvent demander une nuitée dans l’un des hôtels de la zone aéroportuaire.

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Ici, la compagnie américaine, membre de l’alliance Skyteam, dispose d’une liste de trois hôtels dans ladite zone aéroportuaire : le Crowne Plaza, le Marriott ou le Four Points. Le choix est fait par le système informatique et non par le passager, bien entendu, mais ce sont des hôtels de gamme très raisonnable et non le premier motel venu. C’est le Crowne Plaza qui est retenu pour la nuit. J’avais eu l’occasion d’évoquer la chaîne IHG dès février. Pour vous rafraichir la mémoire, vous pouvez toujours cliquer ici !

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N’espérez cependant pas profiter des avantages liés à votre statut ni même à créditer les points de cette nuit, cela ne fonctionnera pas du fait du tarif spécifique, réglé par la compagnie aérienne. Je peux vous le garantir, votre serviteur l’espère toujours 😉 !

Les compensations : un voucher Delta Airlines

Finalement, c’est un peu cela le nerf de la guerre !

Ce sont six volontaires qui étaient, au départ, nécessaires. La compagnie aérienne pour les attirer proposait un voucher de 400 USD valable un an pour l’achat de tout billet sur son site internet. Trois volontaires répondaient présents à l’appel, j’en faisais parti. Mais de six volontaires nécessaires, Delta est montée à 13. Foule ne s’étant déjà pas déplacée au premier appel, la compagnie aérienne a ajouté 200 USD supplémentaires sur la table pour un total de 600 USD.

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C’est bien entendu ce montant qui a également été attribué aux premiers passagers ayant fait le choix de laisser leur siège dès le départ.

Les compensations : l’assurance d’un vol ultérieur surclassé

Automatiquement le vol de reprotection, s’il n’était pas effectué en cabine premium – sur un vol intérieur, on parlera de domestic First – est upgradé. C’est pourquoi après avoir accepté être sur le premier vol disponible le lendemain matin, Delta Airlines en profitait pour me confirmer l’attribution du siège 1A. C’est finalement un vol de 55 minutes – en croisière – mais c’est toujours bon à prendre.

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Conclusion

Ce vol a été acheté au tarif de 82 EUR, soit environ 90 USD, en Economy. Finalement, le départ est repoussé de 12H mais la compagnie aérienne offre une généreuse compensation tout en assurant au passager de ne pas dormir à ses propres frais.

Sur place, un hôtel était payé, la nuit est perdue. Mais aucun dollar n’a été sorti pour se reloger à Los Angeles puisque Delta prenait en charge la nuitée, ce qui finalement revient stricto sensu au même. Le vol Economy se transforme en First au même tarif. Enfin, c’est un voucher de 600 USD qui m’a été octroyé, utilisable directement sur le site web de la compagnie aérienne américaine. Aucune obligation de voler Delta puisque la compagnie aérienne est membre de l’alliance Skyteam et que la réservation d’autres billets est possible sur son site web.

Finalement, à 90 USD l’affaire est plutôt rentable !

Alors si vous avez du temps à perdre, pourquoi ne pas gagner un peu d’argent en voyageant 😉

Tyler.

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