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Alaska Airlines dévalue American Airlines : une si mauvaise nouvelle ?

Les périodes de bonnes nouvelles concernant les programmes de fidélité sont systématiquement associées à des périodes de mauvaises grâces. Cette règle vaut pour tout programme, quelle que soit la compagnie aérienne concernée.

Cette fois, c’est Alaska Airlines qui profite du début de l’été pour faire à ses clients fréquents une bien mauvaise surprise. Celle-ci était cependant assez attendue par les observateurs, puisque ces derniers mois la compagnie n’a cessé de mettre en place des offres très généreuses : nouveaux barèmes de points, nouveaux partenariats attendus, très attendus, mais aussi assez inattendus, ainsi que des opérations de vente et même d’offres de miles parfois hors du commun.

Après Delta, American.

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On se souvient de l’annonce d’Alaska Airlines de cesser tout partenariat avec Delta à compter du mois de mai 2017. L’annonce avait fait grand bruit et avait laissé les utilisateurs réguliers de ces deux compagnies dans un certain embarras.

Ce changement de stratégie faisait suite à l’annonce par Alaska Airlines de racheter Virgin America, et dès lors raffermir les liens qu’elle entend développer avec celle qui sera désormais totalement intégrée à la compagnie de Seattle.

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Cette décision somme toute cohérente n’allait pas en rester là puisque l’autre compagnie américaine avec qui travaille Alaska Airlines allait bientôt subir un sort presque similaire : American Airlines.

Des gains tronqués.

Avec les nouvelles règles entrant en vigueur à partir du 1er janvier 2018, la partie gain de miles se trouve tronquée puisque dans six mois, il ne sera plus possible d’accumuler de miles sur les vols domestiques opérés par American Airlines. Seule exception demeurant : les vols American marketés AS.

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Heureusement, les vols internationaux ne sont pas affectés par ces futures évolutions. Il est très clair – et sans doute logique – que Alaska Airlines entend profiter du réseau complémentaire qu’apporte Virgin American pour ne plus être dépendante de ses partenaires, bientôt concurrents.

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Les gains sont calculés en fonction de la distance parcourue chez Alaska Airlines, ce qui en fait le meilleur programme de fidélité des Etats-Unis. Le tableau ci-dessous, invariable, dénote d’une certaine générosité qu’assume la compagnie aérienne.

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L’utilisation de miles : la plus touchée.

Utiliser les miles est la vocation de tout programme de fidélité. C’est à ce moment là que se mesure le poids des points et le réel attrait d’un programme.

Alaska est connu pour avoir des barèmes extrêmement généreux, y compris en First. Mais avec l’évolution de son partenariat avec American, le tableau d’utilisation se trouve très largement dégradé sur certains marchés.

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Si certaines lignes domestiques seront préservées, voire même profiteront d’une légère baisse, la totalité des voyages internationaux seront facturés plus cher.

Entre autres exemples :

  • La classe Economy entre USA et Amérique du Sud augmentera de 15%
  • La Business entre USA et Asie du Nord augmentera de 20%
  • La First entre USA et Asie du Sud-Est augmentera de plus de 60%

Des sommes astronomiques qui sont particulièrement désolantes mais pour lesquelles… on ne peut rien y faire.

Conclusion.

La question revient souvent parmi les lecteurs : que faire de ses miles ?

La réponse est simple et toujours la même : les dépenser.

Au plus vite.

Car le mile est probablement la monnaie la plus volatile et la moins certaine du monde. La conserver ne sert à rien, et les dévaluations, même provenant des programmes les plus généreux, sont aussi fréquentes qu’aléatoires.

Dès lors, il faut se préparer à ces éventualités et utiliser ses miles au plus vite, dès qu’une somme réunie permet de faire aboutir un projet de voyage. Attendre est inutile, et le meilleur exemple est donné aujourd’hui par Alaska Airlines qui déçoit, après avoir réjouit pendant de nombreux mois !

Earn and burn 🙂

Tyler.

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