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Quand French Blue devient French bee !

Le groupe français Dubreuil est un groupe diversifié dont l’aérien représente 35% du chiffre d’affaires. En effet, celui-ci est également propriétaire de la compagnie Air Caraïbes. Après l’échec du projet de mariage avec Corsair en 2015, le groupe avait lancé de grandes tractations dans le but de développer une croissance interne, en dehors du périmètre traditionnel d’Air Caraïbes.

C’est ainsi qu’est née en 2016 French Blue, une compagnie low-cost française long-courrier, naturellement focalisée sur des destinations loisirs à volume de trafic important.

Pour mémoire, la compagnie aérienne opère pour l’heure un Airbus A330-300 flambant neuf et un A350-900. Par ailleurs, celui-ci sera épaulé par l’arrivée prochaine (à l’horizon d’avril 2018) d’un second Airbus A350XWB. 

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Changer de nom, plus d’un an après.

Si la compagnie low cost du groupe Dubreuil est jeune, celle-ci s’était pourtant déjà fait un nom dans le paysage tricolore. Mais pourtant French Blue annonçait fin 2017 qu’elle ne conserverait pas son nom actuel.

Pour en comprendre les raisons, il faut s’intéresser à l’ouverture de sa ligne ParisTahiti.

En effet, à partir de mai 2018, la filiale low cost du Groupe Dubreuil proposera comme annoncé en octobre 2017 deux vols par semaine (et trois en haute saison) entre sa base à Paris Orly et l’aéroport de Papeete, opérés via San Francisco en Airbus A350-900XWB.

En faisant escale à San Francisco, lors du dépôt de ses demandes d’autorisation, French Blue s’était heurtée à un problème inattendu. Si bien que la compagnie avait été contrainte de les déposer sous un nom temporaire : French.

En effet, la compagnie low cost du groupe français s’était heurtée aux objections d’un opérateur américain se prévalant de l’antériorité de sa marque pour revendiquer un monopole sur le terme « blue ». Inutile d’aller chercher bien loin : JetBlue.

Le groupe Dubreuil a pourtant souhaité faire vite et ne pas s’engager dans une bataille juridique avec JetBlue, malgré le vraisemblable bien fondé de sa potentielle demande.

« Pour mener à bien ses projets de développement, dans le timing déjà établi, French blue fait donc évoluer son nom, sans changer les fondamentaux qui lui ont permis d’entrer avec succès sur le marché réunionnais ».

Exit donc French Blue, bonjour French bee.

Mais pourquoi l’abeille ? La réponse est apportée par la Directrice Commercial de French bee, Sophie Hacquez.

« Symboliquement nous gardons la première lettre du mot ‘blue’ pour évoluer vers une personnification de la compagnie en une abeille, symbole de la cohésion d’équipe qui anime la compagnie et porteuse de valeurs d’engagement et d’efficacité. French bee est une compagnie qui s’applique à séduire et satisfaire ses clients ! La sonorité simple et accessible du nom est également un atout de mémorisation sur nos nouveaux marchés »

Le 17 janvier 2018, le DOT américain (le département du transport) a donné son approbation à la compagnie low cost française.

Marc Rochet, Président de French bee n’a pas hésité à rappeler que tous les voyants sont désormais au vert pour permettre à sa jeune compagnie de poursuivre son développement.

« Après plus d’un an d’exploitation, et un lancement particulièrement réussi à La Réunion, French blue reste animée par son esprit entrepreneurial. C’est cet esprit qui nous apporte aujourd’hui l’agilité et la réactivité nécessaires pour franchir les obstacles rencontrés. Avec l’accord obtenu la semaine dernière auprès du DOT, notre nouvelle marque, French bee, part désormais à la conquête de nouveaux territoires de manière rapide et en toute sérénité. Toute notre communication et image seront adaptées très vite en conséquence ».

En définitive, ce changement de nom engendrera des impératifs pour la compagnie.

Il va falloir changer la livrée des deux appareils déjà en flotte, modifier les intérieurs cabines où l’appellation French Blue était visible, modifier en profondeur sa communication (points de vente, escale, …) y compris digitale.

intérieur

Qu’à cela ne tienne, French bee prévient : les changements seront rapidement effectués et la nouvelle image de marque déployée.

Rendez-vous dans les prochaines semaines pour cela.

Autre rendez-vous à ne pas manquer (depuis l’aval du DOT) : l’ouverture prochaine des réservations de French bee pour sa desserte californienne.

À compter du 6 février 2018, les réservations pour San Francisco seront ouvertes via le site internet de la compagnie aérienne.

Pour mémoire, les vols de French bee vers et depuis San Francisco seront les suivants :

  • BF710 de Paris Orly à San Francisco – Départ 19h15 / Arrivée  21h25
  • BF711 de San Francisco à Paris Orly – Départ 20h45 / Arrivée 16h20 (J+1)

À vous l’Amérique ! 😉

Conclusion.

French bee a les moyens de réagir rapidement.

Bien entendu, le coût de ce rebranding ne sera pas nul mais la taille de sa flotte et la réactivité de ses infrastructures lui permettent ce « luxe ».

Non par chauvinisme, mais chez The Travelers Club nous avons du mal à comprendre le bien fondé de l’opposition de JetBlue qui s’approprie finalement … une couleur.

La compagnie low cost du groupe Dubreuil est belle joueuse et s’est montrée, une fois de plus, dynamique ! 😉

Tyler.

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