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Jet Airways vit-elle ses dernières heures ?

Jet Airways est, depuis plusieurs mois, dans une très mauvaise passe et la situation n’a eu de cesse de s’aggraver. Nous l’évoquions déjà, les caisses de la compagnie aérienne indienne privée sont désespérément vides. Plus encore, celle-ci affiche un compte débiteur de plus d’un milliard de dollars, la plaçant dans l’incapacité financière de payer les loyers de ses avions ou de rémunérer ses pilotes. Alors nous avions tous plus ou moins cru au sauvetage inespéré de Jet Airways par ses investisseurs marqué notamment par le départ de son Président-fondateur Naresh Goyal, fin mars 2019. Ce sauvetage de dernière minute devait permettre de convertir les dettes en action et surtout une restructuration en profondeur de la compagnie aérienne indienne.

Mais voilà, rien ne s’est passé comme prévu et cette aide financière n’est pas parvenue jusqu’à Jet Airways.

Désormais, plus de 90% de la flotte de la compagnie aérienne est clouée au sol. Celle-ci comptait pourtant plus de 120 appareils.

Il y a 48 heures, Jet Airways a été contrainte de stopper ses opérations internationales. En effet, la réglementation aérienne indienne impose qu’une compagnie aérienne dispose d’un minimum d’avions pour exploiter des vols internationaux.

On constate que maintenant, seuls les ATR de Jet Airways prennent les airs. Il y a quelques minutes, voici à quoi ressemblait le réseau en activité de la compagnie indienne.

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Crédit : FlightRadar24
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Crédit : FlightRadar24
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Crédit : FlightRadar24

C’est peu.

FlightRadar24 a publié sur ses réseaux sociaux un tweet rappelant la descente aux enfers de Jet Airways depuis un an.

 

Pourtant, la compagnie privée indienne a souvent été considérée comme le transporteur haut de gamme du marché indien, proposant un produit de Première classe (arrêté cependant récemment), ou un produit Business de bonne facture, par exemple.

La roue tourne vite.

Conclusion.

Désormais, les options sont minces pour la compagnie aérienne.

Soit Jet Airways reçoit un soutien de l’État indien, pourtant sourd depuis des mois, lui permettant de se relever, soit elle reçoit un soutien privé (mais quelle compagnie aérienne, par exemple, serait assez folle pour investisseur chez Jet Airways en situation si délicate), soit la compagnie plie bagage.

Les prochaines heures (ou jours) nous le diront.

En l’état, ce n’est pas avec 12 appareils et un réseau domestique très concurrentiel, que Jet Airways pourra renaître de ses cendres.

Tyler.

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