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Quelles sont les 10 compagnies aériennes les plus en danger pendant la crise du coronavirus ?

Le coronavirus provoque une crise économique sans précédent dans tous les secteurs d’activité. L’industrie du transport aérien n’est pas exempte de préjudices. Cette dernière a assisté impuissante à la baisse de la demande et aux décisions gouvernementales limitant, dans un premier temps, puis interdisant, dans un deuxième temps, le déplacement des populations. Fragilisées, les compagnies aériennes tentent malgré tout d’ajuster leurs décisions afin de survivre à cette crise internationale. Mais ce secteur d’activité est complexe et toutes ne s’en sortiront pas sans dommage.

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Les 10 compagnies aériennes les plus fragilisées.

Le constat est alarmant : les compagnies aériennes pourraient perdre près d’un quart de milliards de dollars de revenus cette année, selon l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA). De son côté, le Centre pour l’Aviation (CAPA) a déclaré la semaine dernière à Sydney que la plupart des transporteurs aériens pourraient faire faillite d’ici fin mai 2020 s’ils ne parviennent pas à réunir de soutiens financiers de leurs États.

« Dans ces temps difficiles, seuls les plus préparés survivront. Les compagnies qui se vantaient de ne pas recevoir d’aides de leurs États et mettaient en avant leur indépendance sont désormais elle-mêmes en position de solliciter des subventions. » – Akbar Al Baker, Président-directeur général du groupe Qatar Airways.

En utilisant la méthode du Score Z développée par Edward Altman dans les années 1960 pour prédire les faillites d’entreprises, Bloomberg News a répertorié les compagnies de transport de passagers (dont ils possédaient les données financières) afin d’identifier celles qui ont le plus de risques de faire faillite. Attention cependant, les calculs ne tiennent pas comptes des potentiels apports financiers des gouvernements nationaux ou l’intégration de nouveaux investisseurs.

Le Score Z comprend 5 variables :

  • les liquidités détenues 
  • la solvabilité 
  • la rentabilité
  • l’effet de levier
  • les performances récentes

Selon Edward Altman, les sociétés qui obtiennent un score supérieur à 3 sont solides. En revanche, celles dont le score est inférieur à 1,8 ont un risque de faillite plus ou moins important (à noter que plus le score est bas, plus le risque est grand) dans les 2 ans.

Bloomberg a ainsi estimé que Pakistan International Airlines est en danger de faillite avec un score de -6,83. On retrouve également AirAsia Indonesia, Nok Air, PNG Air, Kenya Airways, SpiceJet, Virgin Australia, Asiana, AirAsia X ou encore Avianca dans la liste.

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Norwegian ou encore le groupe Air France – KLM sont, quant à elle, passées sous la barre des 3 : un score qui démontrait jusqu’à présent leur solidité.

Les différentes solutions potentielles sont actuellement étudiées par les compagnies aériennes en collaboration avec leurs actionnaires et leurs États respectifs. Que ce soit en matière de subventions, de prêts relais, de prises de participation, tout devrait être mis en oeuvre pour sauver les acteurs du transport aérien mondial.

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Crédit : Daily Times

Conclusion.

Comme toute étude, le calcul du Score Z n’est pas infaillible.

Pendant longtemps, la précision du modèle était évaluée à 95%. Récemment, son créateur a lui-même constaté certaines faiblesses dévaluant ainsi sa précision.

Quoi qu’il en soit, sans aide des investisseurs et sans une reprise forte de l’activité du transport aérien, les compagnies souffriront.

Tyler.

(HT : Bloomberg)

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