Le rollover est l’une des principales armes de Flying Blue, plébiscitée par ses membres. Il permet aux clients encartés de voir les miles-statuts obtenus au-delà du seuil d’acquisition ou de renouvellement de leur niveau annuel se recréditer sur le compteur de l’année suivante.
A titre d’exemple, un client Platinum qui a besoin d’obtenir 90 000 miles-statut pour se voir requalifié d’année en année obtient 140 000 miles en 2016. Celui-ci verra son statut renouvelé en 2017 et son compteur affichera 50 000 miles d’avance dès le 1er janvier 2017 pour l’année suivante. Seule l’acquisition de 20 000 miles permettra d’atteindre le renouvellement pour l’année suivante.
Cet été, lors de la grande enquête portant sur les potentielles évolutions du programme de fidélité Flying Blue, vous avez été nombreux à montrer votre intérêt pour le report des miles-statut.
Près d’un tier des participants (32,5%) ont été jusqu’à déclarer que le rollover est l’aspect le plus intéressant du premier programme de fidélité d’Europe ! Il faut dire que l’avantage du report des miles est évident : les miles permettant d’obtenir le statut convoité ne sont pas perdus au-delà du seuil d’acquisition ou de renouvellement annuel.
De l’autre côté de la Manche, prenons l’exemple de British Airways qui ne pratique pas, pour son Executive Club, le rollover.
Pour obtenir ou conserver le statut Gold (le statut Emerald au sein de l’alliance oneworld), le plus haut statut au BAEC, il est nécessaire d’obtenir 1 500 Tier Points. Au delà de l’obtention de ce statut, vous pouvez obtenir des avantages supplémentaires lorsque vous dépassez les 1 500 points : un bon de surclassement pour deux dès l’obtention de 2 500 TP, deux bons individuels de surclassement dès 3 500 TP, …
En revanche, les points statut obtenus entre le Gold et le premier bon de surclassement (entre 1501 et 2 499 Tier Points), sont perdus si vous ne parvenez pas à obtenir le seuil d’attribution.
A titre d’exemple, vous obtenez 1 780 TP pendant la période annuelle de collecte des points statut (attention, le BAEC ne fonctionne pas en année civile du 1er janvier au 31 décembre) : c ‘est suffisant pour renouveler le statut Gold mais trop peu pour obtenir le premier bon de surclassement.
- Avec le rollover, les 280 TP supplémentaires iraient rejoindre l’escarcelle de l’année de collecte suivante.
- Sans le rollover, ces points sont « perdus » ; pas complètement ceci dit, puisque ils entrent en compte dans le calcul du statut à vie.
Indispensable ou non, l’avantage pour le membre encarté est évident !
Conclusion.
La question légitime que se pose le voyageur fréquent est alors la suivante : pourquoi continuer de cumuler sur un programme de fidélité si le seuil d’accès au statut est atteint en cours d’année et que les points complémentaires cessent d’une certaine manière d’être comptabilisés pour l’année suivante ?
Flying Blue l’a bien compris : elle conserve ainsi une clientèle qui pourrait soit faire le choix de cumuler sur un autre programme de fidélité de l’alliance ou soit de cumuler sur un autre programme de fidélité hors SkyTeam.
Un avantage indéniable quand on sait que la guerre de la concurrence fait rage.
Il serait donc dommage pour le premier programme de fidélité européen de s’en passer ! 😉
Tyler.
s’ils pouvaient aussi cela avec les vols statuts…
[…] bénéfice PPS : le Reserve Value, une sorte de rollover qui permet de voir les PPS Values obtenus au-delà du seuil d’acquisition se…. Sauf que le Reserve Value n’est destiné qu’aux membres PPS ayant renouvelé au moins une […]
[…] ailleurs, Flying Blue propose à ses membres encartés le rollover, système leur permettant de conserver pour l’année suivante les miles accumulés au delà […]