Icelandair inaugure sa nouvelle ligne directe entre Reykjavik et Détroit
À bord du Boeing 737 MAX d’Icelandair en Saga (Business)
À la découverte du Saga Lounge de Reykjavik
Le stopover d’Icelandair
Depuis bientôt 10 ans, The Travelers Club a le plaisir de promouvoir Icelandair sur le marché français afin non seulement d’encourager à la découverte de la compagnie mais également d’inviter les voyageurs tricolores à venir profiter de la destination. La compagnie aérienne a été l’une des premières à faire l’objet d’un reportage à bord réalisé par l’équipe du blog et, dès le départ, nous avons toujours considéré que le produit proposé par Icelandair était solide et que l’offre globale était de qualité. Puis la pandémie est arrivée et nombreux ont été les acteurs du transport aérien à être impactés puis à lentement redémarrer. Aujourd’hui, Icelandair poursuit son expansion en commandant de nouveaux appareils et en ouvrant de nouvelles destinations : l’occasion, s’il en fallait une de redécouvrir le produit à bord.
En route pour Paris depuis Reykjavik en Saga Premium, la Business d’Icelandair !
Icelandair
FI546 – Boeing 737 MAX 8
Reykjavik (KEF) / Paris (CDG)
Cabine Business – Siège 4A
28 mai 2023
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À bord du Boeing 737 MAX d’Icelandair en Saga (Business).
En novembre 2015, une citation présente sur les têtières des appuis-tête de la compagnie aérienne nous avait marqué. « Kóngur signifie roi. Il n’y a pas de roi en Islande mais nous savons cependant comment offrir à nos passagers un traitement royal » : quelle meilleure preuve de son engagement pour le client que celle-ci !
Nous arrivons de Détroit, la nouvelle destination nord-américaine du réseau d’Icelandair, qu’il est déjà l’heure de repartir pour la France. Nous avions profité du stopover à l’aller : l’excellente option offerte par la compagnie aérienne permettant aux voyageurs de découvrir la destination sans surcoût (sur le billet d’avion).
L’aéroport de Keflavík est bien pensé. Les correspondances entre l’Amérique du nord et l’Europe sont efficaces et rapides. Nous avons toutefois eu le temps de visiter le Saga Lounge avant de nous envoler pour Paris – celui-ci fera d’ailleurs l’objet d’un reportage dédié.
En porte A11, l’embarquement est prévu à l’heure.
Deux files co-existent : une pour les passagers voyageant en cabine Economy et une autre, prioritaire, pour ceux voyageant en classe Saga Premium – la Business d’Icelandair – ainsi que les voyageurs encartés et disposant d’un statut. Les priorités seront d’ailleurs respectées par les équipes au sol.
Nous embarquons à bord d’un Boeing 737 MAX 8 par la porte avant gauche.
Immatriculé TF-ICP, l’avion a rejoint la flotte d’Icelandair en mai 2021 pendant la pandémie malgré un premier vol en 2019.
À bord, la cabine Business est configurée en 2 – 2. Elle compte 16 sièges Saga tandis que l’appareil peut accueillir à son bord jusqu’à 160 personnes au total soit 144 en cabine Economy.
Je prends place au siège 4A.
Il est large (52 centimètres) et très confortable. De plus, visuellement, le siège en impose.
Le rang 4 est le dernier rang de la cabine Saga Premium. Il précède la cabine Economy, configurée, quant à elle, en 3 – 3.
Un oreiller, très confortable, ainsi qu’une couverture légère sont disposés sur l’assise du siège dès l’embarquement. On retrouve également une bouteille d’eau fraiche présente sur l’accoudoir central.
Le pitch de 101 centimètres est bon sur un monocouloir.
Un repose-pieds permet de maximiser le confort.
Le siège de la classe Saga Premium est un recliner. L’inclinaison, mécanique, est confortable.
On retrouve une têtière aux couleurs de la compagnie aérienne sur l’appui-tête ajustable.
À noter la présence des consignes de sécurité dans la pochette frontale présente sur le dossier du siège de devant.
L’écran, qui fait également face aux passagers, fait défiler des images institutionnelles de la compagnie aérienne. On retrouve, par exemple, la promotion de la nouvelle route nord-américaine : Détroit.
Une fois l’embarquement terminé, l’appareil se prépare au roulage.
L’avion repousse, les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans individuels.
Le roulage est court, nous décollons rapidement, destination Charles de Gaulle.
Une fois l’altitude de croisière atteinte, l’équipage fait la distribution de la carte des boissons de la classe Saga Premium.
Icelandair est notamment réputée par son excellente carte de gin à bord.
Pour les amateurs, la compagnie aérienne ne fait pas l’impasse sur les vins et le champagne. On retrouve un très honorable Nicolas Feuillatte proposé aux passagers Business.
Celui-ci est servi en bouteille individuelle.
Le service de l’apéritif débute rapidement. Il faut dire que le vol à destination de Paris est court : moins de 3 heures, montre en main.
Santé !
Ensuite, l’équipage sert le déjeuner aux voyageurs.
La tablette est rangée dans l’accoudoir latéral.
Le repas est proposé dans son intégralité sur un plateau unique. Il s’agit d’une offre froide sur ce vol court.
L’offre n’en est pas moins alléchante !
L’entrée.
Salade de tomates mozzarella et pesto.
Le plat.
Viande froide et oignons frits croustillants sur une tartine de pain de campagne.
Mention spéciale pour l’excellent beurre signature d’Icelandair : on en redemande !
Le dessert.
Financier.
Les couverts sont en métal. On apprécie tout particulièrement le design de ces derniers.
Dans l’ensemble, la prestation est très bien exécutée, et les produits proposés sont fins et de qualité. On regrette toutefois l’absence d’un élément chaud lors de ce repas malgré un temps de vol réduit.
Le vol à destination de Paris passe vite.
De l’autre côté du hublot, les vues aériennes sont toujours aussi belles.
Outre la vue extérieure, le système de divertissement permet également de répondre aux besoins des passagers.
L’interface est bilingue : anglais et islandais.
Le système de divertissement est complet. On retrouve plusieurs catégories à l’instar des films, séries télévisées, musiques, et toutes les informations utiles relatives à la compagnie aérienne, à la destination et aux mesures sanitaires.
Icelandair propose une sélection de films récents mais également des grands noms du cinéma international, disponibles dans plusieurs langues et répartis sous plusieurs catégories.
Afin de profiter pleinement de l’offre de divertissement, la compagnie aérienne met à disposition un casque réducteur de bruits de belle facture. On note la présence d’un port USB sur l’écran permettant aux passagers de recharger leur téléphone portable pendant le vol.
Outre le divertissement, l’IFE propose également la géovision : un bon moyen de suivre son vol en temps réel.
L’appareil est équipé du wifi à bord.
Il permet aux voyageurs de rester connectés tout au long du vol. Les passagers de classe Saga Premium bénéficient d’un accès gratuit au Wi-Fi pour 2 périphériques.
Pour les autres, les tarifs sont très honnêtes.
Le vol touche à sa fin, nous approchons la capitale française.
L’équipage offre un délicieux (gustativement et visuellement parlant) chocolat aux passagers Business.
Paris en approche.
Nous rejoignons notre point de stationnement à l’heure après un très bon vol à bord d’Icelandair.
Conclusion.
Le vol entre Reykjavik et Paris est court.
Outre la solidité de son offre en Business moyen-courrier, nous avons particulièrement été impressionnés par la gentillesse et le professionnalisme des équipages qui ont tout fait pour rendre le vol aussi agréable que possible.
Bénéficier d’un véritable siège différencié par rapport à la cabine Economy sur un vol si court est un vrai plus en Europe. Toutes les compagnies aériennes ne se donnent pas cette peine. Si la prestation demeure perfectible (avec l’ajout d’un élément chaud pendant le service, par exemple), les produits sélectionnés sont fins et gustativement très bons, servis en quantité suffisante – aussi bien pour l’offre solide que la carte des boissons. Petit plus : Icelandair propose une carte de gin remarquable ! 😉
Le soft product est complété par une flotte d’avions de dernière génération : silencieux, efficients et plus respectueux de l’environnement : l’avenir du transport aérien, en somme.
Tyler.
À suivre > À la découverte du Saga Lounge de Reykjavik
