Un événement inattendu impliquant un Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines a récemment secoué le monde de l’aviation. En effet, le 5 janvier 2024, une porte de l’avion s’est détachée en plein vol, entraînant une investigation immédiate de la FAA et la mise au sol temporaire de ce modèle d’avion.
Les origines de l’incident révélées.
Déjà sujet à controverse, le Boeing 737 MAX 9 fait de nouveau parler de lui, mais cette fois pour un incident isolé dont la cause semblerait être une erreur humaine plutôt qu’un défaut de conception. Selon les informations rapportées par Dominic Gates du Seattle Times, la partie qui s’est détachée de l’avion aurait été retirée pour réparation puis mal réinstallée par les mécaniciens de Boeing à la chaîne d’assemblage finale à Renton, dans l’État de Washington.
Des sources internes indiquent que lors de la livraison de l’avion, quatre boulons nécessaires à la fixation de cette partie n’auraient pas été installés. Ce manquement grave soulève des questions sérieuses sur les processus de contrôle qualité de l’avionneur américain, d’autant plus que cette étape aurait dû être validée par les inspecteurs de qualité de l’entreprise.
Si cela venait à être confirmé (ce qui n’a pas encore été officiellement confirmé par Boeing ou le NTSB), cela signifierait que le constructeur est entièrement responsable dans cette affaire et non Spirit Aerosystems, l’entreprise qui fabrique de nombreux composants de l’avion, comme cela avait été suggéré initialement.
Boeing : des défaillances dans le processus de contrôle qualité ?
Ce qui interpelle dans cette situation, c’est l’existence d’une faille dans le processus de contrôle qualité de Boeing, qui semble utiliser deux systèmes distincts pour enregistrer les travaux accomplis. Cette divergence dans les procédures pourrait avoir contribué à ce que la réinstallation incorrecte de la porte passe inaperçue. Pourtant, l’avionneur devrait se sentir observé compte tenu du passé du 737 MAX et les nombreux mois où l’avion est resté cloué au sol.
À noter qu’après l’incident, les opérateurs du Boeing 737 MAX 9 ont effectué des inspections sur leurs appareils, révélant dans plusieurs cas des boulons desserrés. Reste désormais à déterminer si ce phénomène est courant ou s’il est lié à des erreurs similaires de montage …
Conclusion.
L’incident du Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines met en lumière un problème spécifique plutôt qu’un défaut généralisé de l’appareil – ce qui est une relative « bonne » nouvelle.
Néanmoins, il soulève de graves préoccupations quant à la rigueur des contrôles de qualité chez Boeing, un acteur majeur de l’industrie aéronautique américaine. L’enquête officielle devra confirmer ces informations et apporter des réponses claires pour rassurer le public et les acteurs du secteur.
Et vous, aviez-vous pensé à l’erreur humaine pour justifier cet incident ?
Tyler.
