Emirates – First – Paris (CDG) / Dubai (DXB) – Airbus A380-800
Ethiopian Airlines – Business – Dubai (DXB) / Addis-Abeba (ADD) – Boeing 777-300ER
Ethiopian Airlines – Business – Addis-Abeba (ADD) / Paris (CDG) – Airbus A350-900
J’ai effectué l’aller vers les Émirats Arabes Unis avec Emirates en First et le retour a été réservé avec Ethiopian Airlines en miles Aegean Airlines. J’ai, initialement, réservé un routing complet en Airbus A350 mais, consécutivement à un changement d’appareil, le leg Dubaï – Addis-Abeba a été opéré par un Boeing 777-300ER. Obtenu contre 30 000 miles (et 36 EUR de taxes et surcharges : une misère !), le routing était, sur le papier, alléchant. Quid du produit à bord et de la qualité globale de l’offre d’Ethiopian Airlines ?
Ethiopian Airlines
ET603 – Boeing 777-300ER
Dubaï (DXB) / Addis-Abeba (ADD)
Cabine Business – Siège 3A
Mercredi 6 janvier 2021
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Exception faite de quelques vols au départ et à destination de l’Afrique (principalement des vols de livraison) où je n’étais, à l’époque, accompagné que d’une valise cabine, je n’avais jamais vu de mes yeux la quantité astronomique de valises, cartons, et containers en tous genre qu’un passagers pouvait emmener sur vol commercial. Ainsi, le check-in à Dubai a, pour moi, été une expérience à lui tout seul : télévisions (beaucoup), valises plus hautes que moi (certaines) ou tout simplement cartons cellophanés : tel était le fret passager sur ce vol à destination d’Addis-Abeba.
À mon arrivée en porte, l’appareil est déjà à son point de stationnement. Il s’agit d’un Boeing 777-300ER immatriculé ET-APY. Il a intégré la flotte de la compagnie aérienne en janvier 2014.
Tous les passagers sont invités à embarquer par la porte 2 gauche, la porte 1 n’étant pas raccordée au jetbrige. Par ailleurs, on constate que les vitres de la passerelle n’ont pas été nettoyées depuis longtemps …
L’embarquement du vol Ethiopian se fait sans aucun respect des priorités.
En revanche, l’accueil en porte est charmant.
L’avion peut embarquer jusqu’à 393 passagers à bord répartis en 2 cabines de voyage :
- 28 en Business (appelée Cloud Nine)
- 365 en Economy
Je suis escorté jusqu’à mon siège. J’ai sélectionné le 3A pour ce vol.
La cabine est visuellement datée en raison notamment de l’éclairage jaunissant mais le siège fait son effet. C’est l’Aura Lite de Safran Seats qui a été sélectionné par Ethiopian pour équiper sa cabine Business.
Celle-ci compte 4 rangs et est configurée en 7 de front (2 – 3 – 2).
Sur les vols courts et de jour, Ethiopian a fait le choix de ne pas armer sa cabine (pas de coussin, pas d’oreiller, pas de couette ou couverture). Néanmoins, un kit de confort est positionné sous l’accoudoir dès l’embarquement ainsi qu’un kit sanitaire et une bouteille d’eau.
Les commandes du siège sont situées au niveau de l’accoudoir central.
Par ailleurs, chaque siège dispose d’une liseuse individuelle à l’intensité lumineuse ajustable.
Très vite, un verre d’accueil est proposé aux passagers Business : eau, jus d’orange ou champagne. Le champagne est servi à la place et à la bouteille après que le verre ait été déposé sur l’accoudoir latéral. Le protocole est élégant.
L’embarquement s’éternise et l’équipage passera, à deux reprises, me proposer de me resservir du champagne pour patienter.
La passerelle est finalement retirée et nous nous apprêtons à quitter notre point de stationnement.
Les consignes de sécurité sont diffusées sur l’IFE …
… pendant que nous nous dirigeons vers la piste.
Le décollage à la tombée du jour est superbe. Les vues qui vont suivre, aussi bien de l’aéroport que de Dubaï et sa skyline sont à couper le souffle. Il est rare de décoller de jour des EAU, autant en profiter !
L’équipage qui avait diminué l’intensité lumineuse de la cabine pour le décollage rallume les néons jaunissants afin de préparer le service.
Dans l’attente de la prestation, je détaille la trousse de confort et le kit sanitaire offert par la compagnie aérienne.
Le kit sanitaire contient un masque, une fiole de gel hydroalcoolique ainsi que deux lingettes désinfectantes.
La trousse de confort contient, quant à elle, un masque occultant, une paire de chaussettes, une paire de bouchons d’oreilles, une brosse à dents, un dentifrice, un cure-dents, un peigne, un stylo et un brumisateur hydratant pour le visage. Le kit est bien achalandé mais la qualité des produits proposés est approximative.
La prestation débute avec le service de l’apéritif. Celui-ci se fait au chariot.
Comme pour le verre d’accueil à bord, le choix du champagne conduit l’hôtesse à déposer un verre vide avant de le remplir, à la place du passager, avec la bouteille. Par ailleurs, un sachet de biscuit apéritif, COVID oblige, est disposé dans une petite assiette.
En cabine, le trolley remplace le chariot. Après l’apéritif, la table est ainsi dressée à l’aide d’une nappe blanche.
Un plateau unique est disposé sur la tablette (située sous la console centrale). Tous les éléments du plateau (COVID oblige encore) sont recouverts de couvercles en plastique.
Avant …
Les couverts en métal siglés sont enroulés dans la serviette en tissu.
L’entrée.
Salade verte, poivrons jaunes, et poulet.
Simple, peu copieuse. L’entrée n’est pas transcendante.
Plat.
Riz, épinard et viande de mouton.
Le plat chaud est apporté à l’occasion d’un deuxième passage de l’équipage commercial.
Esthétiquement, ce n’est pas optimal. En revanche, le plat est copieux et, d’un point de vue gustatif, très bon. Il suffit de passer outre l’aspect visuel.
Le fromage n’est autre qu’un mélange de « fromages fondus » de fabrication industrielle de type vache qui rit. Inutile.
Dessert.
Gâteau au chocolat.
Très correct pour celui qui aime le sucre.
La prestation s’achève donc en demi-teinte, sans grand enthousiasme, exception faite du plat qui était, quant à lui, une grande surprise.
Après le repas, je découvre le système de divertissement d’Ethiopian.
Le fonctionnement est sommaire.
L’interface se divise en 4 catégories principales : films, musiques, jeux et géovision.
Les films sont répartis en plusieurs catégories : films à succès américain, films classiques, films asiatiques, films africains …en plusieurs langues.
Les informations relatives à Ethiopian.
L’airshow est, à l’instar du système de divertissement, daté.
Pour mémoire, le système de divertissement est propulsé par Thalès. La télécommande est située sous l’accoudoir latéral à proximité d’une prise électrique internationale idéale pour recharger les appareils énergivores et une prise USB.
Le casque anti-bruit aux couleurs de la compagnie aérienne, lui, est de bonne facture.
Point positif : l’appareil est équipé du WiFi.
Plusieurs packs sont proposés à des tarifs acceptables malgré une facturation au volume de data échangé. Le fonctionnement est rapide et la connectivité plutôt bonne.
Le siège en position allongée.
L’Aura Lite a le mérite d’être un bon siège en position allongée : presque full flat (une légère inclinaison est tout de même à noter) et large. On regrette cependant le choix d’Ethiopian de ne pas proposer d’accessoires de confort supplémentaires.
La cabine s’éteint pour le reste du vol afin de permettre aux passagers qui le souhaitent de se reposer.
Elle sera rallumée un court instant afin de permettre aux voyageurs de se préparer à l’atterrissage et à l’équipage de vérifier la cabine avant la fin du vol.
L’arrivée à Addis-Abeba se fait à l’heure malgré un départ tardif.
Le vol ET603 depuis Dubai s’est posé en Ethiopie au terme d’une traversée aérienne de 3 heures et 38 minutes.
Conclusion.
Sur l’axe Addis-Abeba – Dubai, Ethiopian a fait le choix de positionner ses nouveaux Airbus A350 équipés de ses nouvelles cabines : ce changement d’appareil n’en était que plus décevant.
Les grandes forces de la compagnie aérienne sont incontestablement ses équipages mais aussi la solidité relative du produit.
Et vous, avez-vous déjà voyagé avec Ethiopian ? Quelle note mettriez-vous à Ethiopian pour ce vol ? À vous de jouer dans le sondage en bas de page !
Tyler.
I love dubai