Une information de premier plan est parue au détour d’un article du Journal du Dimanche ce week-end consacré aux petites compagnies aériennes françaises XL Airways, Air Caraïbes, Air Austral, Corsair et la dernière venue : La Compagnie, qui a lancé en 2014 des vols directs entre Paris et New York en Boeing 757 entièrement dotés de classe Business.
Le paragraphe qui la concerne revient sur le business model de celle-ci ainsi que sur les enjeux auxquels elle doit faire face.
C’est en milieu de brève que l’information – qui a de quoi faire bondir le lecteur – est lâchée par le Journal Du Dimanche :
« La Compagnie va devoir renoncer à sa deuxième ligne Londres – New York, qui n’a jamais trouvé sa vitesse de croisière. » « Avec le Brexit, nous manquons de visibilité », reconnaît Frantz Yvelin, le patron de La Compagnie » ».
La ligne Londres – New York avait été lancée quelques mois après l’emblématique Paris – New York avec le même appareil : un Boeing 757, basé celui-ci à Luton, au nord de la capitale britannique.
La fréquence d’abord marginale est progressivement devenue quotidienne.
Contactée par Tyler Birth, La Compagnie dément formellement les propos rapportés par le JDD.
La compagnie aérienne affirme : ces informations sont des « interprétations » émanant de l’auteure du papier qui aurait extrapolé la situation dans laquelle se trouve Frantz Yvelin et ses équipes suite au Brexit – dont on ignore pas certaines répercussions parfois inattendues.
C’est indéniable, la ligne Luton – Newark est directement impactée par ce bouleversement. Cependant, aucune fermeture de ligne n’est envisagée à ce jour. Dès lors, le Boeing 757 immatriculé F-HCIE restera donc bel et bien basé outre-Manche.
Quant aux autres problématiques mises en lumières par le JDD, elles sont de deux ordres. Concernant le besoin de financement, celui-ci n’a pas changé et comme toutes entreprises très exposées dans un marché volatile, La Compagnie ne refuserait pas l’arrivée de nouveaux partenaires dans son capital.
En outre, le papier du JDD évoque les compagnies du Golfe. On sait que Etihad a un fort appétit pour les compagnies aériennes européennes qui lui permettent de s’implanter et se diversifier. Une stratégie que Qatar Airways commence d’ailleurs à lui emprunter. Interrogée à ce propos, La Compagnie ne confirme ni n’infirme rien, mais explique qu’en tant que jeune compagnie pleine d’ambition elle est ouverte à toute proposition.
Conclusion.
La Compagnie doit sans cesse se battre contre les discours pessimistes à son égard.
Une situation unique alors que d’autres comme Corsair ou XL Airways sont objectivement dans des situations plus délicates avec des réductions de flotte bien réelles !
Le papier du JDD n’a donc vraisemblablement aucune base tangible et n’aura eu comme conséquences que de tendre les relations entre les deux antennes de la compagnie, mais surtout faire savoir, à qui veut l’entendre, que les investisseurs sont les bienvenus à l’image des acquéreurs des pass « Unlimited » du mois dernier.
Tyler.
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