L’annonce avait fait grand bruit en février 2017. Norwegian promettait à ses passagers de travers l’Atlantique à partir de 69 EUR aller – simple au départ d’Irlande et d’Écosse notamment. Le modèle économique semblait potentiellement viable puisque la compagnie low cost avait fait le choix d’opérer des Boeing 737 MAX 8 sur les routes programmées, réduisant ainsi les coûts d’opération et permettant également de s’assurer d’un bon taux de remplissage (compte tenu de la capacité de l’appareil).
Par ailleurs, la compagnie aérienne se focalisait sur des aéroports secondaires (tel que Providence par exemple), situés entre New York et Boston, afin de tirer vers le bas les coûts d’exploitation et offrir ces tarifs attractifs. Ainsi, Norwegian ouvrait 10 nouvelles routes transatlantiques au départ de Belfast, Cork, Dublin, Edimbourg et Shannon vers les États-Unis.
Les 38 nouveaux vols hebdomadaires étaient répartis sur les lignes suivantes :
- Entre Belfast / Cork / Dublin / Edimbourg / Shanon et Providence International Airport
- Entre Belfast / Dublin / Edimbourg / Shanon et Stewart International Airport
- Entre Edimbourg et Bradley International Airport
Un reproche (de taille) avait été fait à l’époque à Norwegian : ces aéroports secondaires sont très éloignés de Boston et de New York. Par exemple, l’aéroport international de Bradley est situé à 2h30 de New York en voiture et à 2h environ de Boston.
Mais les tarifs (d’appel) demeuraient bons.
En janvier 2018, Norwegian annonçait l’arrêt de ses vols entre Edimbourg et l’aéroport international de Bradley à partir du mois de mars 2018. Logique. Par ailleurs, elle annonçait la réduction de ses vols vers les aéroports de Stewart et de Providence.
En avril 2018, la compagnie aérienne low cost précisait qu’elle arrêtait l’ensemble de ses vols entre Edimbourg et Providence à partir d’octobre 2018. Le mois prochain, donc.
Désormais, nous apprenons que Norwegian cesse l’ensemble de ses vols entre Edimbourg et Stewart à partir de mars 2019.
En somme, la compagnie aérienne ne desservira plus les États-Unis depuis l’Écosse.
Conclusion.
Pour Norwegian, les routes depuis Edimbourg ne sont pas profitables.
D’autant plus que le gouvernement écossais n’aurait finalement pas accepté de réduire l’APD (Air Passenger Duty Tax, ndlr) pour les vols au départ de l’Écosse.
Par ailleurs, Belfast (en Irlande du Nord) serait également concernée par cet arrêt des liaisons transatlantiques selon le Belfast Telegraph.
Est-ce un modèle toujours viable ?
Tyler.
(Tip : OMAAT)