Air France – Salon Business – Terminal 2E Hall L
Air France – Paris (CDG) / Londres (LHR) – Business – Airbus A318
Conrad Saint James – Chambre Executive – Londres
Skyteam Lounge – Salon Business – London Heathrow – Terminal 4
Air France – Londres (LHR) / Paris (CDG) – Business – Boeing 787-9
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Air France
AF1080 – Airbus A318
Paris (CDG) / Londres (LHR)
Cabine Business – Siège 2A
Vendredi 2 février 2018
Les vols Air France pour le Royaume-Uni partent du Terminal 2E Hall K. C’est donc à titre exceptionnel que j’ai pu accéder au salon du Hall L, après acceptation du manager en service.
Ce soir, pour Londres, le vol est prévu complet. Lors du check-in, l’hôtesse m’informe également qu’il est survendu en cabine Economy et que des passagers seront donc upgradés en classe Affaires. Je n’avais pas besoin de ce degré d’information.
L’embarquement est chaotique. Personne ne semble vouloir respecter la file SkyPriority si bien que celle-ci se trouve plus longue que la file Economy.
L’agent au sol se chargera cependant, malgré quelques hésitations, de faire respecter les priorités.
Un contrôle d’identité est effectué en passerelle.
L’avion de ce soir est un Airbus A318, immatriculé F-GUGA.
Accès à bord de l’appareil, par la porte 1 gauche.
Pas de salutations particulières, l’hôtesse est occupée à échanger avec deux passagers.
On retrouve les serviettes rafraichissantes Air France, disposées dans un bac et en libre service. Air France profite également de cet espace pour promouvoir son stage Anti-Stress Aéronautique et son application Air France Press.
Je m’installe au siège 2A, au premier rang de la Business du côté gauche de l’appareil.
La Business Air France sur le moyen-courrier offre un siège identique à la cabine Economy avec un siège neutralisé entre deux passagers.
La têtière rouge porte l’inscription Business.
Sur Airbus A318, la compagnie tricolore a fait le choix de ne pas offrir l’inclinaison du siège à ses passagers.
Par ailleurs, il n’est pas possible de régler la position de l’appui-tête.
Le siège est particulièrement inconfortable mais pour un vol de 45 minutes, il ne pose pas de problème particulier.
Le pitch.
Sont d’ores et déjà disposées sur l’assise – outre le traditionnel coussin – une serviette rafraichissante (qui remplace l’oshibori) et une bouteille d’eau Thonon. L’équipage semble vouloir gagner du temps sur ce vol court.
Les annonces de rigueur sont effectuées et nous sommes prêt à repousser avec seulement quelques minutes de retard.
Le roulage sera rapide et le décollage quasi-immédiat après l’insertion en piste.
Décollage.
Les vues de Paris sont superbes avec le coucher du soleil. On aperçoit au loin la Tour Eiffel qu’il n’est malheureusement pas possible d’immortaliser correctement.
Aussitôt autorisés à se détacher, les deux PNC qui officient en cabine Business s’affairent au galley.
La Chef de Cabine prend l’initiative de déplier la tablette du siège neutralisée pour permettre de poser les boissons des passagers.
La tablette est située dans l’accoudoir du siège. Celle-ci doit se déplier pour offrir une complète capacité.
Son homologue, qui est au galley, prépare les plateaux qui sont distribués sans l’intervention du trolley. Très bon point, compte tenu notamment des 14 passagers qui composent cette cabine ce soir sur une durée de vol très courte.
La prestation est très simple mais suffisante pour un vol de cette durée.
Au menu.
Le plateau.
Le plateau complet.
On y trouve des bouchées salées mais également sucrées.
Des mini-cakes chaud sont disponibles. Ils sont d’ailleurs très bons.
Les boissons. On regrette ce choix de champagne. C’est toujours le Joseph Perrier qui est proposé à bord (long courrier et moyen courrier et au sol). Il est de piètre qualité et ne rend pas honneur aux sélections de Paolo Basso.
Quelques carrés de chocolat Valrona à déguster en fin de prestation.
Le couvercle en plastique sur les fruits est toujours présent. À la décharge de l’équipage, le vol est court et le protocole est respecté.
Dans l’ensemble, la prestation se tient en qualité (plus qu’en quantité).
La descente est amorcée quelques instants après la prestation.
Le temps d’observer le contenu de la pochette.
On y retrouve traditionnellement le magazine Air France et le Madame Air France …
… ainsi que la fiche de consignes de sécurité et le sachet en papier.
L’arrivée à Heathrow plutôt rapide, nous mettrons cependant plusieurs minutes pour rejoindre notre point de stationnement.
La rotation est courte pour l’équipage qui commence déjà à préparer les bouteilles et serviette fraicheur pour les passagers suivants pendant le débarquement.
Conclusion.
Le Paris – Londres est un vol court (bien que plus long qu’un Londres – Paris où il n’y a pas de holding). La classe Affaires ne se justifie pas nécessairement.
Néanmoins, Air France est compétitive sur la ligne et propose sensiblement des tarifs identiques à ceux de British Airways – exception faite des tarifs aller simple dont le concept même semble échapper à la compagnie tricolore.
La prestation est très correcte. Sur ce vol, c’est l’équipage qui a fait toute la différence : aimable, proactif et attentionné ! 😉
Tyler.