Comme le rappelle l’Avionnair, il existe généralement deux systèmes de protection contre la glace dans l’aérien. L’un est le système de dégivrage, qui consiste à éliminer la glace et le givre après sa formation tandis que l’autre est le système anti-givrage, qui s’attache quant à lui à éviter la formation de glace sur la carlingue. Le principe du dégivrage est assez simple. En effet, il s’agit d’enlever la neige ou la glace qu’il y a sur l’avion par « une pulvérisation sous forte pression et au plus près de la surface avec un liquide de dégivrage chauffé ».
Deux alcools, l’éthylène glycol et le propylène glycol, plus ou moins dilués avec de l’eau, peuvent être utilisés pour le dégivrage des avions dans les aéroports. Ainsi, pour dégivrer un avion, les agents au sol aspergent l’appareil d’un mélange de glycol et d’eau chaude (chauffée à environ 80°c). L’action chimique du glycol contenu dans le fluide offre de plus une protection résiduelle plus ou moins longue suivant les caractéristiques du mélange utilisé.
La méthode de Ryanair est un peu plus givrée …
En effet, selon une vidéo publiée sur Facebook par l’homme politique italien Mauro d’Attis, un avion de la compagnie aérienne low cost a été dégivré avec seulement … des seaux d’eau, à l’aéroport de Brindisi, dans le sud de l’Italie. La vidéo ci-dessous montre le personnel au sol de l’aéroport italien jeter des seaux d’eau sur l’aile gauche de l’appareil afin de tenter de la dégeler.
La vidéo a été publiée sur son compte 2 semaines avant que l’information ne commence à devenir public (via le média Independant) ; la vidéo ayant été visionnée plus de 100 000 fois.
Le plus étonnant reste cependant la satisfaction des opérateurs de l’aéroport de Brindisi. En effet, personne sur la plateforme italienne ne s’insurge puisque cette technique serait, selon The Sun, « autorisée si la température extérieure est supérieure à 0°c ».
Mais indépendamment du mélange utilise (eau chaude + glycol), le dégivrage appelle également une action mécanique comme le souligne l’Avionnair. En effet, « la pression du jet, pulvérisé près de la surface à traiter, permet de « percer » la couche de contaminant pour que le liquide entre en contact avec la peau de l’aéronef. » … Ce qui n’est pas le cas avec de simples seaux d’eau.
Pour l’aéroport de Brindisi, même le Commandant de Bord de Ryanair était satisfait.
« Le capitaine était conscient et satisfait. La procédure consistait à enlever un peu de neige résiduelle. C’était une procédure parfaitement sûre. »
Dont acte.
Une enquête est en cours en Italie. Les responsables de la sécurité aérienne se sont emparés du dossier.
Tyler.
Quand j’ai vu le titre j’ai penser qu’ils urinaient dessus 🙂 🙂 🙂
Mais c’est encore plus drôle lool