Emirates – First – Paris (CDG) / Dubai (DXB) – Airbus A380-800
Ethiopian Airlines – Business – Dubai (DXB) / Addis-Abeba (ADD) – Boeing 777-300ER
Ethiopian Airlines – Business – Addis-Abeba (ADD) / Paris (CDG) – Airbus A350-900
J’ai effectué l’aller vers les Émirats Arabes Unis avec Emirates en First et le retour a été réservé avec Ethiopian Airlines en miles Aegean Airlines. J’ai, initialement, réservé un routing complet en Airbus A350 mais, consécutivement à un changement d’appareil, le leg Dubaï – Addis-Abeba a été opéré par un Boeing 777-300ER. Obtenu contre 30 000 miles (et 36 EUR de taxes et surcharges : une misère !), le routing était, sur le papier, alléchant. Quid de l’offre globale d’Ethiopian Airlines à bord de l’Airbus A350 en comparaison de celle des Boeing 777-300ER de la flotte ?
Ethiopian Airlines
ET704 – Airbus A350-900
Addis-Abeba (ADD) / Paris (CDG)
Cabine Business – Siège 4A
Jeudi 7 janvier 2021
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La relativement courte correspondance à l’aéroport international d’Addis-Abeba me permet de visiter rapidement le salon d’Ethiopian Airlines. En pleine crise sanitaire internationale, la plateforme aéroportuaire demeure pourtant active, boostée, à n’en pas douter, par les retours qu’imposent la fin de la période de vacances scolaires. Le salon, quant à lui, n’est occupé qu’au niveau de son espace principal où il est difficile de trouver où s’asseoir. L’offre solide est limitée mais Ethiopian Airlines propose, au sol, le même champagne qu’en vol. Un bon point.
L’embarquement est annoncé en porte A8. La gestion chaotique de cette étape est à imputer à l’équipe au sol dénuée de toute forme d’autorité sur des voyageurs pressés de rejoindre l’appareil. Les priorités sont aléatoirement respectées et tous les passagers (ou presque) tentent de se frayer un chemin par la zone 1.
L’embarquement se fait uniquement par la porte 2 gauche de l’appareil. Aucune passerelle n’est reliée à la porte 1 gauche pour les passagers Business.
On embarque dans cet avion comme dans un moulin. Personne n’est stationné en porte pour accueillir les voyageurs.
L’Airbus A350-900, surnommé Abyssinia, nous ramène à Paris. Il est immatriculé ET-AUC. L’appareil à intégré la flotte d’Ethiopian Airlines en octobre 2017.
L’avion est bi-classe. Il peut accueillir jusqu’à 343 passagers :
- 30 en cabine Business également appelée Cloud Nine
- 313 en cabine Economy
C’est l’équipementier Collins Aerospace qui a été retenu pour équiper la cabine Business à bord de cette version de l’Airbus A350-900.
Les coffres centraux ont été retirés ce qui offre une incontestable impression d’espace à bord.
La cabine est armée à la différence du vol de jour entre Dubai et Addis-Abeba. Un oreiller, une couverture, une bouteille d’eau et un kit de confort sont disponibles dès l’embarquement.
On retrouve également le casque audio ainsi que la fiche des consignes de sécurité à proximité du passager. L’appui-tête est ajustable, l’intensité lumineuse de la liseuse individuelle est également réglable.
Le système de divertissement est signé Thales. La télécommande est située au niveau de l’accoudoir latéral, l’écran est de bonne taille. À noter que ce dernier était en maintenance lors de l’embarquement rendant impossible son utilisation au sol. Chaque siège dispose d’une prise internationale et d’un port USB.
Un verre d’accueil est proposé au sol. Les passagers ont le choix entre jus d’orange (en brique) et champagne. Le champagne est servi au verre, devant le passager, par deux hôtesses. Il s’agit, comme sur le premier leg et à l’instar du salon, d’un acceptable Lallier. Le verre est brandé Ethiopian Airlines.
Sur ce vol à destination de Paris, la cabine Business n’est pas pleine.
Nous quittons notre point de stationnement et le système de divertissement est désormais actif …
… la lumière en cabine s’éteint.
Les consignes de sécurité sont présentées sur les IFE individuels.
Nous décollons, de nuit, d’Addis-Abeba.
La table est dressée très rapidement après le décollage.
La prestation est proposée au plateau. Sur ce dernier, on retrouve une entrée, le plat chaud, un morceau de pain, du beurre, une vinaigrette et une bouteille d’eau. Le tout est protégé par des opercules en plastique ou en aluminium. Ethiopian ne propose pas de menu papier en raison de la crise sanitaire.
La présentation, une fois de plus, laisse à désirer. Le goût, lui, est au rendez-vous.
L’entrée est de bonne facture. Il s’agit d’un taboulé accompagné de deux belles crevettes. L’assaisonnement est excellent.
Pour le plat chaud, la compagnie propose du poulet et du riz. Le plat est très correct gustativement parlant.
Les couverts sont siglés.
Un service de fromage et de dessert est effectué séparément. Si Ethiopian propose un très bon trio de fromages, le dessert lui est une catastrophe. Des fruits sont également disponibles sur demande.
Le vol est relativement court : 7 heures en moyenne. Il est temps de mettre à profit le temps de parcours restant pour se reposer avant l’arrivée.
Le siège se transforme en véritable lit.
Le lit agrémenté des amenities de confort.
La télécommande du siège est située à proximité de l’accoudoir latéral.
Le kit offert permet également de maximiser le confort du voyageur. Pour peu que l’on aime le jaune, Ethiopian nous offre une paire de chaussette (de piètre qualité), un masque occultant (de piètre qualité), une paire de bouchons d’oreilles, un stylo, un peigne, une brosse à dent, un tube individuel de dentifrice et un baume à lèvre. Dans l’ensemble plutôt complet.
Je me réveille quelques heures plus tard, à la verticale de Soissons.
Une rapide collation est proposée ; je fais l’impasse sur cette proposition et explore le système de divertissement.
L’interface est disponible en plusieurs langues dont le français.
L’interface est divisée en plusieurs catégories : films, télévision, audio, jeux, et les différentes informations relatives à la compagnie aérienne et au vol.
De nombreux films sont disponibles, du blockbuster aux réalisations africaines.
Programmes télévisés.
Audio.
Jeux.
La géovision est, en toute logique, signée Thales.
Comme sur le vol précédent, le wifi fonctionne bien, mais demeure onéreux (tarification en fonction du volume et non de la durée).
Très rapidement, nous atteignons Paris et sa région.
Nous nous posons, en avance, à Charles de Gaulle. Le débarquement est effectué par bus, pour le plus grand plaisir de tous les passagers.
Paris vous aime.
Conclusion.
La cabine, d’avant dernière génération sur Airbus A350-900, est de bonne facture.
Le vol est plutôt court mais permet tout de même de profiter d’un dîner à bord et de quelques heures de repos.
Les équipages d’Ethiopian Airlines sont agréables, prévenants et proactifs. Un bon point pour cette compagnie sous évaluée.
En revanche, l’offre de restauration demeure perfectible. La présentation des plats chauds, sur les deux vols, était décevante. C’est dommage : les goûts y sont.
Tyler.