C’est symbolique, mais samedi 20 juillet 2019, Air France disait adieu (sans tambour ni trompette) au dernier Airbus A340 peint à ses couleurs. En effet, le dernier vestige de cette sous flotte arborant l’éternel « code barre » tricolore s’est envolé vers sa dernière demeure.
Au revoir, F-GLZJ.
Depuis que Benjamin Smith a définitivement tourné la page de Joon, Air France a réintégré les Airbus A340 loués à sa jeune filiale (ainsi que son personnel). Jusqu’à samedi, la compagnie aérienne tricolore disposait alors de 5 avions de ce type pour opérer son réseau.
Si les 4 autres appareils quitteront progressivement la flotte au fur et à mesure où Air France prendra livraison de ses Airbus A350-900, F-GLZJ, un Airbus A340-300 vieux de 21 ans, a quitté Charles de Gaulle pour St Athan, au pays de Galles.
Un temps de vol d’une heure a séparé la plateforme aéroportuaire parisienne de la dernière demeure de l’avion. Il y a sera détruit.
Il avait effectué son dernier vol commercial le 30 juin 2019 : un Conakry – Nouakchott – Paris.
Les 4 derniers Airbus A340-300 portent tous les couleurs de Joon.
Pour l’anecdote, l’Airbus A340-300 immatriculé F-GLZJ, arborait la nouvelle livrée d’Air France … contrairement à certains appareils actuellement encore en flotte (un Boeing 777-200 par exemple) !
Conclusion.
C’était le dernier aux couleurs d’Air France. Il est donc peu probable désormais que la compagnie aérienne tricolore disent au revoir en grande pompe à cette famille d’avion – d’autant plus que les derniers sont également équipés des cabines Joon (et non plus celles d’Air France).
L’Airbus A340 a été un bel avion. Gourmand en carburant, il n’a cependant jamais été un choix optimal pour réduire la facture énergétique de Joon. Ils ne devaient permettre à la filiale que de patienter jusqu’à l’arrivée des Airbus A350-900, une nouvelle génération d’avions.
Néanmoins, l’A340 a contribué à faire l’histoire de l’aviation.
Il n’en fallait pas plus pour que nous, nous le saluions comme il se doit ! 😉
Tyler.
(Crédit photo de couverture : Paul Marais-Hayer / Tous droits réservés)