C’est généralement pour la très grande qualité de son programme de fidélité que nous évoquons Alaska Airlines sur The Travelers Club. À moins d’un déplacement sur le sol américain, il est peu probable que vous empruntiez les lignes de la compagnie aérienne basée à Seattle.
En tant que membre MVP Gold 75K du programme de fidélité Mileage Plan (et anciennement MVP Gold), je bénéficie de 8 vouchers de surclassement par an (4 pour le passage de MVP à MVP Gold et 4 supplémentaires pour le passage de MVP Gold à MVP Gold 75K) d’Economy à First, sans avoir à attendre l’hypothétique upgrade lié au statut (en fonction des places disponibles à bord). Avec ces bons, le processus est simplifié : le passager éligible achète un billet Economy (attention, les tarifs promotionnels ne sont pas éligibles aux surclassements) où la disponibilité en First existe (il est très facile de le contrôler puisqu’Alaska Airlines le précise lors du choix du vol). Ensuite, après le paiement du billet, le client ajoute son numéro de voucher et est automatiquement surclassé !
J’ai donc utilisé un bon d’upgrade sur la ligne transcontinentale Los Angeles – New York. La flotte d’Airbus A320 de Virgin America ayant rejoint celle des Boeing 737 d’Alaska Airlines récemment, c’est avec l’un de ces avions que j’ai pu rejoindre New York.
Là où la First d’Alaska Airlines compte 12 sièges a minima, celle de Virgin America n’en compte que 8 sur deux rangs.
À noter : l’absence de couverture et de coussin. Déjà que le siège n’est pas full flat, alors sur un vol de près de 5 heures, le confort n’est pas optimisé. Après avoir interrogé l’hôtesse, il s’agit d’un changement en cours, sur l’ancienne flotte Virgin America qui devront prochainement se voir agrémentée des accessoires de confort Alaska Airlines.
En revanche, on apprécie la présence du système de divertissement de feu Virgin America ! 😉
La nouvelle carte Alaska Airlines.
Si, il faut le dire, le produit reste en dessous du niveau de ce que propose la concurrence sur l’offre transcontinentale en First (autant sur le siège que sur l’offre de restauration, à l’instar de Delta Air Lines), Alaska Airlines s’améliore nettement. La compagnie aérienne de Seattle a introduit une nouvelle carte, alléchante.
Indépendamment de la froideur de l’hôtesse, le service a été parfaitement exécuté, sans l’ombre d’un plateau avec un dressage à l’assiette.
Salade avec des mûres.
Boeuf braisé à la sauce figue et balsamique.
La viande était tout simplement excellente.
Glace au caramel beurre salé (Salt & Straw).
On note que sur ces appareils issus de Virgin America, Alaska Airlines conserve (pour l’heure) l’intégralité du matériel de service de son ancien propriétaire : vaisselles, serviettes, …
Mais jusqu’à quand ?!
Conclusion.
Une offre de restauration très correcte pour un vol de moins de 5 heures. Différents snacks sont également disponibles pendant le vol (chips, biscuits chocolatés, …). Alaska Airlines marque un point mais l’heure n’est pas encore à rejoindre ses consoeurs sur le marché du full flat sur ces routes.
En revanche, là où la concurrence est passée en revenue based pour l’attribution des miles, Alaska Airlines continue de créditer les miles en fonction de la distance parcourue et de la classe de réservation.
Un aller simple (réservé en classe Economy) rapporte un douzième d’un aller simple en First chez Cathay Pacific …
… Pas si mal ! 😉
Tyler.
Et vous, avez-vous déjà emprunté les lignes d’Alaska Airlines ? de Virgin America ? Créditez vous certains de vos vols chez Alaska Airlines Mileage Plan sans voler avec eux ?