… ou l’épineuse question des enfants en bas âge en classe Affaires !
Si cet article sort du cadre de l’ordinaire sur The Travelers Club, il témoigne surtout d’une réflexion personnelle née de mon dernier retour transatlantique. Ce papier ne sera pas un pamphlet, il n’a surtout pas pour ambition de faire polémique. Néanmoins, sur un vol déjà (plus ou moins) court, les voyageurs d’affaires ont déjà tous eu, au moins une fois, la crainte dès l’embarquement d’un retour placé sous les cris et les pleurs des bébés, parfois trop jeunes pour voyager.
Bienvenue à bord.
Que mes amis et connaissances ne s’offusquent pas d’un tel article. J’aime certainement autant leur douce progéniture que je les aime eux. Mais il faut bien reconnaître que ce n’est pas agréable de ne pas trouver le sommeil à cause des pleurs et des hurlements des enfants. Bien entendu, il est inutile de fustiger du regard les pauvres parents, désabusés, en manque de sommeil également, et qui n’y sont finalement pour rien. Surtout après avoir tout tenté … sauf, si ce n’est, peut être, d’avoir envisagé de voler sans bébé !
Revenons quelques instants sur la promesse faite par les compagnies aériennes pour parvenir à vendre leur classe Business. Pourquoi les clients, qu’ils soient Affaires ou loisirs, acceptent-ils de payer le prix fort pour s’envoler dans cette cabine de voyage ?
Pour mieux manger, mieux travailler, et mieux dormir. Tel est le luxe promis par la Business.
Alors quand, sur un vol de 6 heures et 54 minutes, après avoir passé près de 3 heures après le décollage à dîner, on se prend à ne vouloir qu’une seule chose : dormir. Et paisiblement de préférence. À quoi bon payer plus autrement.
Mais parfois, il en va autrement. Nos remerciements au seating.
Alors, que faire en amont ? Je le précise en préambule, je n’ai pas la réponse.
Aurait-il fallut interdire les enfants en bas âge en classe Affaires ? Après tout, certains hôtels le font bien : vous êtes les bienvenus, vous, mais sans vos enfants. Les vacances « adults only », ça existe. Mais c’est risqué. Outre l’image exécrable que cela renvoi de la compagnie aérienne, celles qui se risqueraient à faire ça se priveraient d’une part parfois non négligeable (notamment en période de vacances scolaires) de leurs revenus générés par les voyageurs loisirs.
Faut-il installer tous les parents avec enfants au même endroit, à l’écart des autres passagers ? J’en discutais aujourd’hui avec un ami.
« Les compagnies aériennes réussissent bien à segmenter les passagers dans une même cabine de voyage. Les clients avec un statut peuvent bénéficier de tel et tel siège tandis que ceux sans statut non. Tous ne voyagent donc pas de la même manière. Pourquoi ne pas appliquer ces règles aux parents avec enfants ? » – Flavien (Leadership sur Flight-Report)
Mettre les parents avec enfants en bas âge au fond de la cabine Business, proches des premiers rangs de la cabine Economy (pour les avions sans Premium) où l’on met souvent les parents avec enfants en bas âge ne serait-elle pas la solution à tous les problèmes ?
Une forme d’ostracisme, en somme. Après tout, ce n’est pas une tare que d’avoir des enfants.
Devons nous imposer aux parents, heureux propriétaires des bébés geignards, de rembourser au prorata du temps de repos des voyageurs une partie des billets d’avion des autres passagers ?
Délicat. Et tellement difficile à évaluer.
Mais donc que faire, une fois devant le fait accompli, pour supporter les pleurs des enfants qui ne sont pas les vôtres ?
« Vous saviez que vous avez des bouchons pour les oreilles dans votre trousse de confort ? »
Véridique, c’est la réponse fréquente des hôtesses à bord. Personnellement, je ne peux pas plus dormir avec des bouchons d’oreille qu’avec des cris d’un enfant.
L’équipage n’y peut rien, les parents n’y peuvent rien, c’est finalement la faute à « pas de chance ».
Autant prendre son mal en patience et espérer que bébé trouvera le sommeil ! 😉
Tyler.
(Note importante : Prendre l’ensemble de ce texte au second degré, bien sûr !)
En fait, c’est très simple.
pour avoir 2 enfants (il y a qqn années en bas âge) et voyager très souvent, il faut juste prendre conscience qu’on n’est pas seul à bord et assumer. Si l’enfant pleure, on dégage de la cabine et on va à côté des espaces des PNC.
Idem quand on voyage en train, on va entre les wagons.
Et ça peut parfois être long de rester dans des conditions pas agréables parce qu’on ne peut pas dire que ces espaces sont aménagés.
Le problème, n’est à mon sens pas tant les enfants que les parents qui n’assument pas ou qui se cachent derrière le « j’ai payé, j’ai le droit ». Et donc font preuve d’un manque de respect.
Vous avez tout à fait raison, en mon temps quand mes enfants étaient petits, quelle que soit la classe de voyage je dégageais (ou mon epouse) dans les offices pour calmer le bambin. Mais les bonnes habitudes se perdent hélas…
Mettre les enfants et leurs parents à l’arrière de la cabine… Quand il n’y a que deux rangs par exemple, les cabines COI AF, ça va être compliqué…
Votre article me choque. Je ne doute que vous avez des enfants. Sinon, vous n’aurez pas écrit cet article.
D’après votre article, les parents avec des enfants en bas âges doivent arrêter de vivre, ne pas se déplacer ou laisser les bébés au placard.
Vivre dans un monde sans enfants c’est égoïste.
Parfois, les parents sont obligés de se déplacer pour plusieurs raisons. Ils veulent prendre l’air.
Un conseil, mettez-vous à la place des autres un peu. Ouvrez-vous un peu l’esprit.
Sinon, l’avion est moyen de transport collectif. Comme le train ou bus.
Si vous voulez être tranquille, prenez votre voiture ou louer un jet privée.
Alisou,
Merci pour votre commentaire.
Je comprends votre point de vue. Comme précisé, il fallait prendre cet article au second degré ! 🙂
MAIS. Si vous avez lu attentivement mon papier, ce que je ne doute pas, je parle essentiellement de la classe Affaires.
Les passagers qui voyagent en classe Affaires, qu’ils soient Loisirs ou Corporate, le font pour pouvoir mieux dormir, mieux travailler ; c’est du moins la promesse de ce produit. C’est pour cela que ces personnes paient plus. Beaucoup plus.
Je suis certain que vous comprendrez aisément que ces personnes ne souhaitent pas supporter les pleurs des enfants en bas âge qui finalement n’ont pas grand chose à faire en classe Affaires. Après, pour le jet privé, je suis toujours partant ! 😉
Merci de m’avoir répondu.
C’est juste que vous vous êtes aventuré dans un sujet sensible.
Je sais que vous parlez uniquement de la classe J.
Mais si l’enfant en question se trouve juste à la première rangée Y. C’est à dire à quelques centimètres de la J.
Si un bébé pleure il peut être malade ou perturbé par le vol.
Par mesure de sécurité, je doute qu’il laisseront le parent avec le bébé en galey pendant tout le vol.
Tout le vol certainement pas, turbulences, approche finale… mais dans ces moments en général tout le monde est réveillé! En plein vol calme oui sans problème. Ces petits finissent tjrs par se calmer dans les bras de papa ou maman
Désolé si mon commentaire était un peu brusque 🙂
Mais vous avez très bien résumé les choses :
c’est finalement la faute à « pas de chance ».
Votre réponse est stupide. Tyler n’a
Absolumemt pas dit cela. Simplement, quand on voyage avec des enfants et que ceux ci crient, on ne les bâillonne pas bien sur, on se mets dans un Galley a l’ecat des autres paxs. J’ai plusieurs fois été en J avec mes enfants bébés sur le réseau COI ou il n’y a que deux rangs de sièges, hé bien quand un chérubin vocalisait de jour comme de nuit mon épouse ou moi isolions pour respecter la quiétude de nos voisins. J’estime qu’un pax qui paye 2500/3000€ son Billet à le droit de dormir pendant le
Vol. La Liberté des uns s’arrete là où commence celle des autres. Ne soyez pas égoïste
pouquoi ne pas demander un dé-classement afin de récupérer l’argent d’un voyage en qualité moindre ?
Bonjour,
Je viens de vivre cette experience justement sur mon depart en vacances il y a 1 semaine : 4:00 de pleurs sur 6:00 de voyage sur un vol de nuit. Alors oui, si je choisis la cabine J, c est pour le confort et la tranquillité. Donc sans second degré, comme certains hôtels : la compagnie qui me garanrira l absence d’enfants de -de 3 ans en business sur les vols de nuit m aura comme client de façon certaine. Je partage toutefois l avis sur le comportement des parents…
En effet, Pilotfab, ce n’est pas évident.
Sur mon précédent vol (d’une durée quasi-similaire), je n’ai pas pu fermer l’oeil de la nuit. Avec une arrivée à Paris à 8h et une réunion à 10h, je vous confirme ne pas avoir été très « frais » 😉
Bonne vacances !
Je suis d’accord avec les premiers commentaires. Plus que les enfants, le pb est plus souvent le délaissement des parents. En C il n’est pas rare que ceux-ci laissent les enfants à leur Maid et soient eux-mêmes 2 rangs devant ou derrière – une honte. Une remarque même si j’imagine ce n’était pas le fond de votre pensée: les parents ne sont pas « propriétaires » de leur progénitures. Les enfants ne sont ni une chose ni des pets 🙂
Bien à vous
En fait, après avoir lu votre article au second degrés et surtout les commentaires moins second degrés je partagerai mon opinion de la manière suivante.
La question des enfants n’a pas de sens. Désolé !
Mes deux plus grands souvenirs de vols en j gâchés, l’ont été par un type qui se parlait à lui même très fort pendant un vol de jour en revenant de Chine et l’autre un ronfleur monstre en première rangée que l’on entendait jusqu’en y de retour du Canada !
Alors les enfants…
Et pour conclure, je pense surtout que les parents ne devraient jamais partir sans leur enfant tant que faire se peut car la passion des voyages, des avions, ça se partage ! #avgeek quoi !
Habituel lecteur de ce blog, je trouve cet article, bien que teinté de second degré, assez malvenu surtout en cette période des traditionnels congés ! Pourquoi faire un article sur ce sujet et le conclure par « la faute à pas de chance » ?
Père de famille avec enfant en bas age, je ne m’interdis pas de voyager en avion et ce, quelque soit la classe. J’ai par expérience pu voyager avec mon bébé de – de 2 ans dans toutes les classes sur des longs courriers. Que vous soyez en Y,Y+ ou J, je n’ai jamais vu de parents avec bébé (et je précise bien bébé) laisser sa progéniture pleurer sans ne rien faire (que ce soit sur leur siège, ou dans les galley). Après, il semblerait que seuls les parents confrontés à ce type de situation, peuvent comprendre qu’un bébé qui n’est pas dans son élément peut être parfois difficile à consoler dans un avion. Contrairement aux passagers, les hôtesses et Stewart ont toujours été dans mon cas bienveillants !
Je pourrais probablement écrire un roman sur les réactions très désagréables des passagers à l’approche d’un bébé dans une cabine d’avion et là encore quelque soit la classe de voyage.
Par ailleurs, je ne crois pas avoir lu d’article sur les voyageurs qui ont des comportements déplacés sur des destinations loisirs (coi) par exemple, où bien souvent, les vacances clubs commencent dans l’avion avec alcool à gogo et j’en passe. Pareil pour ceux qui ronflent, qui parlent forts et pour ceux qui voyagent à l’avant de la cabine se permettent tout sous prétexte qu’ils payent ! Personnellement, je ne supporte pas les gens stressés et anxieux dans un avion. Est-ce que je demande aux compagnies, d’assortir un test à chaque achat de billet ? Et bien non, je suis tolérant et je ravale mon aigreur…
Sachez qu’avec mon bébé, j’ai moi-même été victime d’un horrible enfant de 4/5 ans qui sur un vol de nuit de 8h refusait de dormir et qui créa un incident avec le passager de la rangée de devant … en business. Mon bébé de 3 mois lui dormait dans le siège-lit avec sa maman sans un bruit 😉 ! En ce qui concerne la business, les familles qui font le choix d’y voyager le font pour les mêmes raisons que tout le monde, le confort !
Dernière chose, un vol en business, ce n’est pas un vol sans autre passager (sans parler des suites) mais un vol avec un meilleur confort. Des passagers désagréables, bruyants, il y en aura toujours (quand bien même la communication des compagnies aériennes) ! N’est-ce pas vous qui avez expérimenter la First AF avec une « horrible passagère » dans la même cabine ? Vous l’avez tout juste mentionné dans votre article en précisant que vous ne vouliez pas dégrader les notes concernant le service de La Première à cause d’elle. Il faut donc apprendre à faire la part des choses, prendre du recul et se dire qu’un vol si long soit-il reste temporaire…ou louer un jet privé…
Au plaisir de vous lire.