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Zodiac Aerospace : des sièges indignes à bord des A350 !

Qui peut encore faire confiance à Zodiac Aerospace ?

Décidément, la réputation de l’équipementier français est mise à rude épreuve ces derniers mois.

Non seulement cette feu belle entreprise, qui connait visiblement la crise, est en disgrace auprès de certains de ses principaux clients (dont American Airlines) mais elle a su s’attirer les foudres du charismatique patron de l’avionneur européen, Fabrice Brégier, lorsqu’en janvier celui-ci annonçait le retrait de Zodiac Aerospace du catalogue de l’A330neo en raison des nombreux retards accumulés, en guise de punition.

Au fait de cette sanction, Zodiac Aerospace affirmait remonter la pente progressivement

Des retards, des retards, oui … mais des malfaçons ?!

Airbus signe un très bel appareil avec son A350.

L’appareil en sa version -900 est déjà opéré par Qatar Airways, Vietnam Airlines, Finnair, LATAM, Singapore Airlines, Ethiopian et désormais Cathay Pacific. L’A350-1000 a même fait son roll out pas plus tard qu’hier, pour le plus grand plaisir des yeux !

Cathay Pacific est donc la dernière compagnie aérienne en date a avoir pris possession des clefs de son A350. Elle en compte aujourd’hui deux dans sa flotte : les B-LRA et B-LRC.

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Si la nouvelle livrée sied à merveille à ce bijou de technologie, on pouvait attendre des partenaires commerciaux de l’avionneur européen, dont Zodiac Aerospace, qu’ils remplissent leur mission au meilleur de leurs habiletés.

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Le contrat à remplir ? La fabrication du produit Business de Cathay Pacific et l’installation des commodités de l’appareil ! Presque trop simple quant on connait le savoir faire de ce fleuron de l’industrie française !

Ni l’excellence de Cathay Pacific ni celle d’Airbus ne sont à remettre ici en question.

Mais avec Zodiac Aerospace, la coupe est pleine !

Que dire sur la cabine au premier regard si ce n’est qu’elle présente bien. Même très bien.

Mais à y regarder de plus près, les malfaçons sont légion.

La structure du siège ne tient pas en place et reste dans la main du passager. Impossible de la fixer … à croire que les vis sont oubliées par l’équipementier !

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L’accoudoir rentre très mal dans l’armature du siège, du fait du dysfonctionnement cité ci-dessus. Pour des raisons de sécurité, les équipages doivent le rentrer avant les phases de décollage et d’atterrissage, sans compter l’utilité pour les passagers de l’avoir soit baissé soit relevé. Force est de constater qu’après multiples tentatives pour procéder à son retrait dans l’armature, cet accoudoir s’abîme … très (trop !) vite.

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L’habillage en cuir de la paroi sous l’IFE est mal fixée sous de nombreux sièges …

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Un gros trou parmi les petits trous … sans protection aucune. Il y a de quoi se blesser !

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Et les revêtements en impression bois de la tablette et de la console se décollent, eux qui sont pourtant censés apporter une touche d’esthétisme supplémentaire.

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Ce n’est pas un siège isolé parmi tant d’autres puisqu’il était possible de retrouver le même cas de figure sur d’autres sièges de la cabine du B-LRA.

Quid d’un contrôle qualité chez Zodiac Aerospace ?

L’avion est en service depuis moins de deux mois ! Il serait presque honteux d’invoquer l’usage qu’en font les clients pour unique explication.

Alors pourquoi Cathay Pacific a t-elle accepté cette livraison en l’état ? On peut se le demander.

Il ne faut perdre de vue que la compagnie aérienne retire de sa flotte ses Boeing 747 (pour mémoire 29 retraits et 10 appareils restants jusqu’au mois d’octobre 2016) et ses Airbus A340 (les derniers seront retirés en 2017). Se retrouver au pied du mur n’est pas chose aisée : il faut bien asseoir les clients sur les sièges vendus.

Ce n’est donc certainement pas par gaieté de coeur que la compagnie hongkongaise s’est résolue à en récupérer les clefs mais bel et bien par nécessité !

Conclusion.

Entendez vous l’alarme sonner ?

Zodiac Aerospace a certainement les moyens technologiques de se reprendre. Rapidement. Quand on sait qu’au catalogue, le prix d’un siège Cirrus peut grimper jusqu’à 50 000 EUR.

En attendant, il va falloir sérieusement penser à revoir sa copie !

Tyler.

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