Incontestablement, Emirates ne propose plus les meilleurs produits de Première classe ou de classe Affaires du marché, la compagnie aérienne ayant préférée se reposer sur ses lauriers. Nous y reviendrons à l’occasion d’un classement dédié exclusivement aux compagnies aériennes du Golfe. En revanche, la compagnie basée à Dubaï se distingue par la qualité de son service de véhicules avec chauffeur en Business et en First. En effet, en réservant jusqu’à 48 heures avant un vol, Emirates offre gratuitement à ses passagers qui voyagent en classes « avant » un service exclusif de voitures avec chauffeur dans plus de 70 villes dans le monde entier.
Les limites existantes ?
Pour les novices de la compagnie aérienne de Dubaï, ce service est proposé au départ et à l’arrivée à destination, aller-retour, soit 4 transferts potentiels par routing. Emirates évitent donc aux passagers Business et First de s’acquitter d’un trajet payant entre leur domicile et l’aéroport de départ et entre l’aéroport d’arrivée et leur hôtel (en règle générale).
Jusqu’à présent, les passagers n’étaient pas ou très peu confrontés à une quelconque limitation. Nos confrères de Flight-Report avaient, à l’aube de 2017, présenté une infographie plaçant Emirates au premier rang des compagnies aérienne offrant ce service en précisant qu’ « Emirates [était] sans doute la plus généreuse puisqu’elle propose ce service pour l’ensemble de ses clients y compris ceux qui voyagent en billets primes, et vers plus de 70 destinations. »
Cette information est vraie ; à une nuance près.
En effet, depuis 2015, Emirates a stoppé l’octroi du service de véhicules avec chauffeur aux titulaires d’un billet prime Business ou First émis par une compagnie aérienne partenaire, à l’instar d’Alaska Airlines.
Ainsi, si – par exemple – vous réservez un billet prime en First avec vos miles accumulés au sein du Alaska Airlines Mileage Plan, la classe de réservation indiquée sur votre e-ticket sera bien de la Z (éligible aux transferts gratuits) …
… mais vous ne serez pas éligible aux transferts gratuits car le billet n’aura pas été émis par Emirates mais par Alaska Airlines.
La règle est injuste mais un billet First entre Los Angeles et Dubaï demeure très bon marché puisqu’il s’échange contre 150 000 miles Alaska Airlines Mileage Plan et 19,50 USD de taxes et surcharges transporteur.
À partir du 1er mars 2019.
Jusqu’à présent, la classe de réservation Z (dédiée aux billets prime First) ainsi que la classe de réservation D (dédiée aux billets prime Business) n’étaient pas touchées par ces ajustements dès lors que le billet pour un vol sur Emirates était réservé avec des miles Skywards (le programme de fidélité de la compagnie aérienne).
À partir du 1er mars 2019, les choses changent et Emirates a mis à jour ses conditions d’utilisation du service.
« À compter du 1er mars 2019, les nouvelles réservations du service de voiture avec chauffeur ne sont plus disponibles avec une réservation de billet prime classique Skywards Business et First Class ainsi que pour les surclassements de classe Économique à la classe Business. »
Emirates réduit une fois encore ses coûts avec cette nouvelle mesure restrictive.
En lisant entre les lignes, on comprend que les nouvelles réservations ne seront plus envisageables à compter du 1er mars 2019 mais qu’il est encore possible de le faire, y compris pour un voyage postérieur à l’échéance.
Ainsi, désormais, pour bénéficier de ce service, il faudra s’acquitter du prix d’un billet d’avion, y compris aux tarifs promotionnels.
Conclusion.
C’est dommage de constater qu’Emirates retire ce service à ses clients fidèles – puisque ce sont eux, finalement, qui peuvent débourser la quantité de miles nécessaire à l’acquisition d’un billet prime Business ou First.
Selon moi, un passager ayant réservé un billet avec de miles devrait être considéré de la même manière qu’un passager payant.
Après tout, les miles ont une véritable valeur monétaire.
Le témoignage de la fidélité en plus ! 😉
Tyler.
(HT : OMAAT)
Voilà comment les compagnies aériennes voient leurs fidèles clients fuir vers d’autres horizons. Émirates qui gagnait des clients sur les vieilles compagnies fait exactement les mêmes erreurs. Il le paiera cache et s’en mordra les doigts. Il n’y a rien de plus infidèle qu’un client fortuné qui s’estime bafoué