En octobre 2017, Airbus faisait l’acquisition de 50,01% des parts du programme CSeries devenant ainsi le principal actionnaire de ce dernier, aux côtés de Bombardier et du gouvernement du Québec qui en conservaient respectivement 33% et 16% environ. Quelques mois plus tard, à l’été 2018, l’avionneur européen nous conviait en grande pompe sur ses terres à Toulouse afin de découvrir le rebranding du CSeries : l’Airbus A220.
Nous savons depuis plusieurs mois que Bombardier est lourdement endetté et que le groupe peine à se maintenir à flot. Si des rumeurs ont frénétiquement circulé, l’avionneur canadien a officiellement annoncé le 13 février 2020 qu’il cédait à Airbus et au gouvernement du Québec le solde de sa participation dans le programme A220.
Ce sont donc 33,59% qui ont été cédés aux deux autres actionnaires pour un montant total de 591 millions de dollars US. Indépendamment du montant de cette vente, Bombardier se libère également de l’obligation d’apporter au capital d’Airbus Canada la somme de 700 millions de dollars US.
Il faut dire que Bombardier a enregistré une perte nette de près de 2 milliards de dollars US l’an dernier et que celle-ci s’ajoute à la dette déjà existante de 9 milliards de dollars.
Conclusion.
Désormais, l’avionneur européen détient 75% des parts d’Airbus Canada tandis que le gouvernement du Québec en est propriétaire à hauteur de 25%.
L’aventure de l’ex-CSeries, devenu A220, continuera mais sans son développeur.
Tyler.