Encore une bien triste nouvelle en ce dimanche de mars 2019.
En effet, ce matin, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines s’est écrasé avec à son bord 157 personnes (passagers et membres d’équipage).
Un @Boeing 737 #MAX 8 de @flyethiopian se serait écrasé entre Addis Abeba 🇪🇹 et Nairobi 🇰🇪 ce matin.
▫️L’avion impliqué est ET-AVJ et a été livré en novembre 2018
▫️Le nombre de passagers et de victimes reste inconnu pic.twitter.com/aq1ZffknKB
— The Travelers Club (@zeTravelersClub) 10 mars 2019
Le vol ET302 reliait Addis Abeba à Nairobi et était opéré quotidiennement et aléatoirement en Boeing 737, Boeing 787 ou Boeing 737 MAX.
L’accident fatal de l’appareil est intervenu quelques minutes à peine après le décollage, à 8h44 (heure locale), ce 10 mars 2019. L’avion survolait alors la ville de Bishoftu, à 60 kilomètres d’Addis Abeba.
L’appareil immatriculé ET-AVJ avait rejoint la flotte d’Ethiopian Airlines seulement 4 mois avant cet accident mortel.
En effet, celui-ci avait été livré le 15 novembre 2018 depuis les usines de Boeing.
Pour l’heure, les informations relatives au crash ne sont pas légion.
Selon CNN,
« Un avion de ligne de type Boeing 737 d’Ethiopian Airlines s’est écrasé lors d’un vol reliant Addis-Abeba à Nairobi, au Kenya.
Le vol comptait 149 passagers et 8 membres d’équipage à son bord, a indiqué la compagnie aérienne. Un porte-parole a déclaré que l’accident s’était produit dimanche à 08h44 heure locale, peu après le décollage de la capitale éthiopienne.
La première information de l’accident est venue lorsque le Premier ministre Abiy Ahmed a exprimé ses « plus sincères condoléances » sur Twitter.
Dans un communiqué, la compagnie aérienne a déclaré que des opérations de recherche et de sauvetage étaient en cours à proximité du lieu de l’accident, près de la ville de Bishoftu, à 60 km au Sud-Est de la capitale.
Il n’a pas fourni de détails sur le nombre de victimes. La cause du crash n’est pas claire. « Le personnel d’Ethiopian Airlines sera envoyé sur les lieux de l’accident et fera tout son possible pour aider les services d’urgence », ajoute le communiqué.
Boeing, la société qui a construit l’avion, a déclaré dans un tweet qu’elle « surveillait de près la situation ».
Son avion 737 MAX 8 est relativement récent depuis son lancement en 2016. Il a rejoint la flotte d’Ethiopian Airlines à la fin de l’année dernière. »
Ce n’est pas le premier accident impliquant un Boeing 737 MAX.
Déjà, en octobre dernier, un appareil de ce type appartenant à la compagnie aérienne low cost Lion Air s’était écrasé quelques minutes après son décollage avec à son bord 189 personnes (passagers et membres d’équipage).
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EDIT 15H55
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Nous apprenons que ce terrible accident n’a fait aucun survivant.
Parmi les 157 personnes, 7 ressortissants français étaient à bord.
🔴 Aucun survivant dans le crash du vol #ET302 d’@flyethiopian.
➡️ Des ressortissants issus de 33 nationalités différentes étaient à bord dont 7 Français 🇫🇷 pic.twitter.com/54WNHL7Vph
— The Travelers Club (@zeTravelersClub) 10 mars 2019
Conclusion.
Deux accidents rapprochés, deux compagnies aériennes différentes. Ethiopian Airlines, membre de Star Alliance, n’a pourtant pas mauvaise réputation en matière de sécurité aérienne.
Attendons des informations complémentaires, sans tirer de conclusions hâtives.
Pour l’instant, l’heure est aux recueillements.
Tyler.
I decided to avoid the 737 max when I leaned the Boeing has secretely implemented the new computer system MCAS to prevent stalls without telling anyone. The 737 was designed before jetways so it sits close to the ground. To accommodate the large diameter engines on the 737 max Boeing had to move the engines forward. This shifted the center of gravity for the pane and created a stall problem.
Voilà certainement bien le problème. L’avion n’est pas mauvais puisque des dizaines de milliers ont été construits. Cette évolution n’a pas de raison d’être mauvaise non plus. Mais la constatation va certainemet conduire au fait qu’une fois cela peut venir de la compagnie et de sa manière de fonctionner (surtout quand elle est connue pour sa qualité relative), mais deux fois en moins de six mois et de surcroit avec une compagnie de premier plan, cela relève plus du problème de formation par Boeing des pilotes.
Perso, je pense que Boeing n’a pas imaginé la conséquence de ce logiciel dans certaines conditions et que les réactions humaines face à la situation fait qu’au final l’appareil tombe au sol.
Mais difficile pour un constructeur de reconnaître qu’un logiciel peut être dangereux si celui-ci n’a pas été correctement expliqué et qu’une formation spécifique n’est pas apportée à l’ensemble des pilotes. Mais comme cela revient à former des dizaines de milliers de personnes, j’espère que la conclusion ne sera pas que Boeing a caché sciemment la chose pour ne pas devoir dépenser des sommes importantes en formation de pilotes.
La conclusion de l’enquête le dira