C’est désormais officiel. L’entrée en vigueur de la nouvelle taxe de départ du Japon (aussi surnommée « Sayonara Tax » par nos confères à l’instar de LoyaltyLobby) sera effective la semaine prochaine. Ainsi, les passagers devront s’acquitter de la somme de 1 000 JPY en quittant, par les airs ou par la mer, le territoire japonais. Coup d’oeil sur son fonctionnement et sa mise en oeuvre !
Une taxe : pourquoi faire ?
Cette taxe a un but assumé par le gouvernement : contribuer à notamment promouvoir le tourisme au Japon.
En effet, selon The Japan Times, « le gouvernement envisage d’utiliser les recettes de la taxe pour prendre des mesures visant à accueillir davantage de visiteurs étrangers dans le pays, à développer des structures touristiques ainsi qu’à améliorer les procédures d’immigration (dans les aéroports) ».
Pour mémoire, le Japon n’est pas le premier pays à instaurer une taxe au départ du pays. Ainsi, on retrouve sur la liste des pays l’Indonésie par exemple.
À partir de quand ?
La loi qui encadre cette taxe n’est pas nouvelle et remonte au mois d’avril 2018.
En revanche, sa mise en oeuvre effective est prévue à partir du lundi 7 janvier 2019.
À quel prix ?
Le montant de cette taxe est fixé à 1 000 JPY. Cette somme correspond, approximativement (en fonction du cours du yen japonais), à 8 EUR.
Comment régler cette taxe ?
La bonne nouvelle c’est que vous n’aurez rien à faire pour procéder au règlement de cette taxe.
À la différence de la taxe de sortie en Indonésie pendant de très nombreuses années (avant modification de la procédure), son règlement ne s’effectuera pas à l’aéroport, en espèce.
En effet, la taxe est ajoutée aux autres taxes collectées par la compagnie (aérienne ou maritime) émettrice du titre de transport et reversée ensuite à l’État japonais.
Bien entendu, seuls les billets émis à partir du 7 janvier 2019 sont concernés et les clients ayant déjà réservé leur déplacement ne s’acquitteront pas rétroactivement des 1 000 JPY demandés.
Quels sont les passagers concernés ?
Tous.
Que le passager voyage en Economy (ou assimilé), en Business ou en First, il s’acquittera du même montant. Par ailleurs, le pays d’origine du passager n’a également pas d’importance. Ainsi, les étrangers mais également les nationaux s’acquitteront, via leur titre de transport, de la taxe de départ de 1 000 JPY. Ce mode de fonctionnement n’est pas forcément très équitable, notamment pour les passagers titulaires d’un passeport japonais mais a le mérite d’être uniforme.
Conclusion.
Il ne vous reste plus que quelques jours pour réserver vos billets sans la taxe de départ.
Entendons nous bien, les variations d’un titre de transport sont tellement nombreuses que 99% des passagers ne s’en apercevront pas. Le ressenti aurait été bien différent si les voyageurs avaient dû régler cette taxe à l’aéroport avant leur départ ; dans ce cas de figure, la taxe aurait été visible.
Mais noyée dans les autres (très nombreuses) taxes et surcharges payées par les clients, celle-ci sera presque invisible ! 😉
Tyler.
(HT : LoyaltyLobby)