À l’heure où la situation commence à s’apaiser partiellement en Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord notamment demeurent dans la tourmente. À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles : le Président américain a annoncé cette semaine la suspension pour 30 jours à compter du 13 mars 2020 de tous les déplacements d’étrangers vers les États-Unis depuis l’Europe afin de juguler la propagation du coronavirus sur leur territoire.
Cependant, cette suspension imposée par les États-Unis ne concernait pas jusqu’à présent :
- le Royaume-Uni et l’Irlande
- les ressortissants américains et résidents permanents présents en Europe
Pour les voyageurs qui auraient eu l’idée de transiter via le Royaume-Uni ou l’Irlande pour se rendre aux États-Unis, Donald Trump et son équipe ont pensé à tout.
« La suspension s’appliquera à toutes les personnes ayant séjourné dans l’espace Schengen au cours des 14 jours précédents leur arrivée prévue aux États-Unis, à l’exception des citoyens américains et des résidents permanents ».
Depuis hier, cet aménagement de l’interdiction a été levée par le Président américain.
Ainsi, ce dernier a annoncé l’extension de l’interdiction d’entrée aux États-Unis au Royaume-Uni et à l’Irlande. Cette nouvelle mesure entrera en vigueur à compter du mardi 17 mars 2020 à minuit heure de Washington (soit 4 heures du matin à Londres).
Les ressortissants américains et résidents permanents conservent néanmoins la possibilité de rentrer aux États-Unis même s’ils se trouvent dans les territoires concernés par la mesure restrictive.
Attention cependant, ces derniers se trouveront très vite confrontés à une pénurie de sièges disponibles à destinations des États-Unis.
Conclusion.
Cette limitation accordée au Royaume-Uni et à l’Irlande semblait incohérente.
Hier, plus de 1 140 cas au total ont été recensés au Royaume-Uni (contre moins de 800 la veille) induisant le pays à revoir sa politique sanitaire en la matière.
Tyler.