Les Dossiers de Tyler Birth : OpenSkies, le « Paris – New York » Premium à l’anglaise !
Première partie – OpenSkies, un transatlantique aux allures Premium
Deuxième partie – Rencontre avec Patrick Malval, Directeur Général d’OpenSkies
Troisième partie – Voyage à bord du Boeing 757 d’OpenSkies entre Paris Orly et New-York
Quatrième partie – Le Sleeper Service : un sommeil First en classe Affaires !
Voyage à bord du Boeing 757 d’OpenSkies entre Paris Orly et New – York
L’aéroport d’Orly est la plateforme aéroportuaire parisienne utilisée par OpenSkies pour ses vols à destination de New York, JFK ou Newark. Les comptoirs d’enregistrement sont les mêmes que ceux de British Airways – dont elle est la filiale – et sont situés au Hall 3 du Terminal Ouest.
Un accueil dédié aux passagers voyageant en cabine Biz Bed – la classe Affaires d’OpenSkies – et les membres Ruby, Sapphire et Emerald des programmes de fidélité des compagnies membres de l’alliance oneworld dont la compagnie française fait partie a été prévu. Aucune First oneworld n’existe au départ d’Orly, il n’y a donc pas de comptoir dédié aux Emerald uniquement (correspondant au macaron vert).
En Business, les passagers peuvent enregistrer jusqu’à deux bagages de 32 kg chacun. Les membres Gold du British Airways Executive Club (Emerald oneworld) disposent quant à eux d’une franchise bagage supplémentaire de 32 kg également, soit près de 100 kg en tout !
Les passagers éligibles sont conviés par OpenSkies à découvrir le salon 212 Orly West, ouvert en nom propre en juin 2015. Ce salon est situé après la zone de contrôles (Police aux frontières et inspection – filtrage), en sous-sol, avec une vue imprenable sur le tarmac.
Après l’ouverture de la porte et le pré-embarquement, les clients sont invités à entrer dans l’appareil.
Ce Boeing 757, immatriculé F-HAVI, arbore les couleurs d’OpenSkies depuis mars 2009 et a appartenu à L’Avion. Cet appareil a effectué son premier vol le 17 juillet 1990.
L’avion est configuré tri-classes et peut accueillir jusqu’à 114 passagers.
A Orly, les passagers embarquent par la porte 2 gauche. Les voyageurs de la classe Prem Plus ainsi que ceux de l’Eco passent donc par la seconde cabine Biz Bed qui est de taille plus modeste que la première puisqu’elle ne compte que deux rangs contre trois entre la porte 1 et 2 gauche.
En Prem Plus, OpenSkies a prévu 28 places assises. La cabine est configurée en 2 – 2. Ce siège, à l’allure confortable et à l’inclinaison standard, a fait les beaux jours des anciennes classes Affaires intercontinentales. On retrouve aujourd’hui ce type de siège essentiellement en classe avant dans les avions mono-couloirs moyen-courriers en Amérique et en Asie.
De type recliner, on retrouve un repose-pied afin de compléter la large assise en cuir du siège et ainsi maximiser le confort du voyageur.
Les passagers trouvent dès leur entrée dans l’appareil, un oreiller véritable, une couverture et une trousse de confort, disposés sur le siège.
La cabine Biz Bed, également configurée en 2 – 2, compte 20 sièges.
La configuration en yin-yang des sièges permet aux passagers qui voyagent ensemble de se faire face à face ; ce qui peut être gênant quand on ne connait pas son voisin.
Point fort : tous les clients Biz Bed disposent d’un accès facilité au couloir depuis leurs sièges, y compris ceux installés près des hublots.
Un véritable oreiller ainsi qu’une couverture, une bouteille d’eau et une trousse de confort conçue en partenariat avec la marque Chopard sont disposés sur le siège Biz Bed dès l’embarquement.
Le contenu de la trousse est assez sommaire. Celle-ci renferme un masque pour les yeux, une paire de chaussette, des bouchons à oreilles, une brosse à dents et un tube de dentifrice Signal, et deux produits de cosmétique (crème pour les mains et baume à lèvres) Chopard.
L’équipage propose aux passagers installés à bord une boisson d’accueil : ici une flûte de champagne.
La passerelle est déconnectée de l’appareil et le Boeing 757 OpenSkies repousse à l’heure.
Les hôtesses présentent aux passagers les consignes de sécurité à bord. La démonstration est manuelle puisque cet avion ne dispose ni d’écrans centraux ni d’IFE (des tablettes individuelles seront distribuées ultérieurement). Les membres de l’équipage se font face en cabine Biz Bed du fait de sa configuration afin que l’ensemble des voyageurs puissent assister pleinement aux démonstrations.
Le plafonnier suranné montre les signes du grand âge de l’appareil. Trois liseuses éclairent les duo de sièges de chaque côté de la cabine. On y trouve également un bouton d’appel équipage.
Alignement et décollage.
Nous survolons la ville d’Orly pendant la montée.
Dernier virage avant l’altitude de croisière.
Les passagers ont accès, dans la pochette située sur la coque du siège en face d’eux, à différents accessoires de divertissements et de confort. Une paire de mules est laissée à la discrétion du voyageur Biz Bed au besoin.
Par ailleurs, les casques audio, identiques à ceux fournis chez British Airways en cabine Club World, sont protégés par un blister.
S’ils ne sont assurément pas les meilleurs accessoires d’écoute du marché en terme de confort, ils ont le mérite de fournir une qualité audio satisfaisante.
Les magazines de la maison-mère, British Airways, sont également présents dans cette pochette.
La tablette principale est située sous l’accoudoir de droite, dans l’armature du fauteuil.
L’ensemble des sièges Business disposent d’une liseuse individuelle à l’intensité lumineuse ajustable.
Sur la gauche du fauteuil, on retrouve une tablette de petite taille qui permet par exemple de déposer une boisson afin de libérer de l’espace sur la tablette principale pendant les repas ou si l’on travaille.
Une prise internationale très utile permet de recharger les appareils énergivores des voyageurs.
La fiche des consignes de sécurité, un sac en papier ainsi qu’un dépliant explicatif du programme de fidélité British Airways Executive Club sont situés dans le vide poche latéral du siège.
La télécommande de contrôle du siège, directement installée sur celui-ci, est située à proximité du passager. Simple d’utilisation, elle permet d’ajuster la position désirée par le voyageur et de se conformer rapidement aux règles de sécurité pour les phases de décollage et d’atterrissage avec un bouton dédié. Elle permet à la fois d’allumer et de régler la luminosité de la liseuse individuelle.
Pour permettre le repos des clients, le siège Business d’OpenSkies se transforme en véritable lit totalement plat.
La configuration yin-yang de la cabine citée précédemment n’offre pas un isolement total des passagers dans leur espace. Cet éventail permet de séparer les deux sièges entre eux afin d’en améliorer le caractère privatif. Pour mémoire, ce siège Business est identique à l’ancien fauteuil Club World de British Airways.
La manette située sous le repose-pied permet son ajustement à la hauteur souhaitée pour garantir un confort optimal et ainsi transformer le siège en lit.
Si pour des raisons techniques et de masse le Boeing 757 n’est pas pourvu de système de divertissement intégré au siège, la compagnie aérienne procède dès l’altitude de croisière à la distribution d’iPads. Un socle, afin de positionner la tablette, est située sur l’armature du siège. Celui-ci s’ajuste, au besoin, à l’aide d’un bras articulé.
High Life Entertainment, système de divertissement portant la signature de British Airways, est ici disponible en anglais et en français, eu égard aux origines franco-britannique de la compagnie aérienne, filiale francophone de l’anglaise.
Le menu principal compte quatre sous catégories de divertissement : film, télévision, audio et jeux.
Les oeuvres cinématographiques sont multiples et variées. On y retrouve aussi bien des films d’action que de romance. Les nouveautés ne sont pas en reste puisque la compagnie aérienne propose également de découvrir des films récemment sortis dans les salles.
Point positif pour les francophones, l’intégralité des films proposés sont disponibles dans les deux langues.
Les séries télévisées sont quant à elles uniquement diffusées dans la langue de Shakespeare.
Plusieurs titres musicaux sont chargés dans l’iPad. Ici encore OpenSkies alterne entre artistes francophones et anglophones.
Les prestations.
Les menus sont distribués aux passagers peu après le décollage.
Un oshibori est ensuite proposé avant le début du service et permet de se rafraîchir.
L’apéritif est servi rapidement. Le bar est très bien achalandé et on peut y retrouver pêle-mêle un champagne de la maison Billecart-Salmon, des vins blancs et rouges, des alcools forts mais aussi diverses boissons sans alcool telles que sodas et jus de fruits.
Pour débuter le déjeuner, un amuse-bouche est suggéré pendant l’apéritif, suivi par un hors-d’oeuvre et sa salade de saison.
Amuse-bouche.
Celui-ci est servi avec un sachet de noix et l’apéritif.
Brochette de tomate et mozzarella.
Hors-d’oeuvre.
Tartare de saumon aux câpres, magret de canard fumé, escabèche de légume.
L’entrée unique est ensuite servie sur un plateau. Le beurre est disposé en coupelle, le pain est chaud et la salière et la poivrière, directement empruntés à la cabine First de British Airways, ont fière allure.
Les entrées « terre-mer » on le mérite de satisfaire la majorité des palais. L’entrée était parfaitement exécutée et le tartare de saumon très savoureux.
Les (petits) couverts portent le logo.
Pour le plat chaud, OpenSkies offre une sélection de trois menus différents.
Le plat.
Filet de bœuf poêlé sauce Strogonoff, linguines, broccolis vapeur, carottes à l’anglaise.
Le plat est copieux et la pièce de bœuf appétissante. La présentation demeure cependant le point faible de cette prestation.
Fromage ET dessert.
Cette précision prend toute son importance chez OpenSkies. A la différence de la Club World de British Airways, la compagnie aérienne française permet aux passagers de sélectionner à la fois le fromage et le dessert. Outre-Manche, les équipages se conforment à la règle édictée et insistent pour que le voyageur fasse un choix.
Pavé d’Affinois et Comté, confiture de cerises noires.
L’hôtesse propose d’accompagner le fromage avec un excellent Bourgogne (Moulin à Vent, Georges Duboeuf, 2011).
Dacquoise à l’ananas et glace Häagen-Dazs noix de macadamia.
Des digestifs sont également disponibles sur les vols OpenSkies.
Dès la fin du service, pendant le repos des passagers, l’équipage dresse un bar sur lequel il est possible de trouver des bouteilles d’eau, des chocolat Michel Cluizel et Toblerone, des madeleines, galettes et cookies. La presse du jour est également en libre accès avec trois quotidiens (Le Parisien, Le Figaro et Les Echos) et un hebdomadaire (L’Equipe, pour les plus sportifs).
Pendant que certains dorment, la vue de l’autre côté du hublot occupe les autres passagers.
Un peu plus d’une heure avant l’arrivée sur New York, la collation est servie aux passagers qui le souhaitent.
L’intégralité de la prestation est dressée sur le plateau : Ananas et compotée de fruits rouges, yaourt aux fruits, mini bouchées et macarons Ladurée.
Trois bouchées sont disposées sur l’assiette : une brochette de poulet, une tartine de pain avec de la salade, du fromage et du saumon fumé et enfin une bouchée végétarienne. C’est plutôt réussi !
Et les macarons sont délicieux ! Typiquement français, ils permettent de laisser un dernier souvenir aux passagers américains qui quittent Paris pour retourner aux Etats-Unis.
Après ce dernier repas à bord, le commandant de bord annonce la décente sur New York.
Le trafic est dense à Newark lorsque nous nous posons et plusieurs appareils sont au roulage.
Touché final.
Le Boeing 757 aux couleurs d’OpenSkies rejoint son point de stationnement après un vol d’un peu plus de 7h.
> A suivre : Le Sleeper Service : un sommeil First en classe Affaires !
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