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Greenpeace pénètre illégalement à Charles de Gaulle et vandalise un avion Air France

Aujourd’hui, des activistes de Greenpeace se sont introduits illégalement à Charles de Gaulle et ont vandalisé un avion d’Air France. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’une faille de sécurité est constatée sur la plateforme aéroportuaire parisienne – sujette désormais à de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux quant à ce nouvel incident.

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Vandalisme.

Charles de Gaulle est une passoire. C’est du moins ce que de nombreux internautes n’ont pas manqué de faire remarquer sur les réseaux sociaux plus tôt dans la journée.

 

 

En effet, un groupe d’activistes de Greenpeace ont pu aisément accéder au tarmac sur la plateforme aéroportuaire parisienne, et vandaliser un appareil d’Air France sans qu’aucune réaction immédiate ne soit à attribuer à la sécurité de l’aéroport.

Les militants se sont notamment introduits avec des litres de peintures vertes et des échelles afin de repeindre partiellement en vert l’avion de la compagnie aérienne tricolore. Greenpeace, caméras aux poings, n’a pas manqué de filmer l’effraction, escaladant le grillage de Charles de Gaulle.

 

 

Pour mémoire, Greenpeace se présente comme une organisation non gouvernementale internationale de protection de l’environnement. Elle est présente dans plus de 55 pays à travers le monde dont la France. Fondée en 1971 après le mouvement Don’t Make a Wave Committee visant à s’opposer aux essais nucléaires aux États-Unis, l’organisation serait désormais « un groupe de plaidoyer luttant contre ce qu’elle estime être les plus grandes menaces pour l’environnement et la biodiversité sur la planète ».

C’est un Boeing 777-200ER d’Air France qui a été vandalisé par Greenpeace.

L’appareil est immatriculé F-GSPB. L’avion avait rejoint les rangs de la compagnie aérienne en avril 1998 et était, en raison de la situation sanitaire actuelle et de la baisse du trafic aérien, immobilisé à Charles de Gaulle depuis près d’un an.

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Mais pourquoi ?

Greenpeace n’en démord pas. La diminution du trafic aérien est une nécessité afin de ralentir le réchauffement climatique. La branche française de l’organisation non gouvernementale cristallise sa colère à l’encontre du Ministre des Transports,  Jean-Baptiste Djebbari, à quelques jours du début des débats parlementaires sur le projet de loi « Climat et résilience ».

Greenpeace dénonce le greenwashing du Gouvernement français arguant que « les innovations technologiques tant vantées par le ministre des transports ne suffiront pas à endiguer la crise climatique. La régulation et la réduction du trafic aérien sont essentielles. »

 

 

Ainsi, pour Greenpeace :

  • tous les projets d’expansion aéroportuaire en France doivent être stoppés
  • tous vols devraient être interdits sur les marchés où le service ferroviaire prend moins de 6 heures
  • il faut multiplier les investissement dans le service ferroviaire afin de le rendre disponible sur encore plus de marchés
  • les compagnies aériennes ne devraient pas être en mesure de se soustraire à leurs obligations environnementales grâce à la compensation des émissions de carbone mais devraient plutôt réduire leurs émissions de manière significative et pas simplement en investissant dans des avions de dernière génération plus économes en carburant

En réponse, le Ministre des Transports est quant à lui intervenu sur les réseaux sociaux afin de demander l’application de sanctions pénales pour les militants qui se sont introduits sur la plateforme aéroportuaire parisienne.

 

 

Une fois de plus, le secteur du transport aérien souffre injustement d’une image négative tandis que ce dernier a, depuis de nombreuses années maintenant, mis tout en oeuvre pour contribuer au ralentissement du réchauffement climatique.

Conclusion.

Indépendamment de l’action de Greenpeace et à ses motifs, c’est avant tout l’accès à la plateforme aéroportuaire parisienne qui pose problème. Ce n’est pas la première fois qu’il est si facile de s’introduire à Charles de Gaulle, avancer jusqu’aux avions, oeuvrer, sans que la sécurité n’intervienne immédiatement.

Les militants de Greenpeace sont plus idiots que méchants (ce n’est pas si gratuit, je vous l’assure !). Mais demain, on pourrait très bien imaginer que des personnes bien plus malveillantes puissent accéder, de la même manière, au tarmac.

Charles de Gaulle est l’un des aéroports européens les plus importants. Il serait temps de veiller à ce que la sécurité reste l’objectif numéro 1 des responsables de la plateforme !

Tyler.

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