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Les 6 raisons qui font que multiplier les statuts Élite n’est pas (toujours) la meilleure solution ?

Certains voyageurs fréquents, dont j’ai fait partie dans le passé, accumulent les statuts élite auprès de différents programmes de fidélité. Ils multiplient ainsi les comptes en miles leur permettant de piocher ici ou là. Pour faire écho à notre article d’hier sur le tour du monde payé une bouchée de pain compte tenu notamment du prix publiquement facturé, je me suis interrogé sur ma manière de consommer ces programmes qui tournent petit à petit le dos à la fidélité réelle pour ne prendre en considération que les sommes dépensées.

Notre analyse.

1. Privilégiez un seul programme de fidélité pour les vols « sans avantage ».

On ne voyage pas tous les jours en Business ou en First, c’est un fait. Pour les habitués des bons tarifs, il est souvent nécessaire d’effectuer des courts vols de pré- ou post-acheminement, parfois en Economy. Sans statut, ces vols n’apportent rien en sus du titre de transport : le déplacement aérien d’un point A à un point B. Si vous ne disposez pas d’un statut auprès de la compagnie aérienne sur laquelle vous voyagez, vous n’aurez par exemple pas la possibilité d’enregistrer une valise supplémentaire, de raccourcir votre temps d’attente en aéroport ou d’accéder à un salon d’aéroport.

Avoir un statut élite a donc ses avantages.

Pour ces « petits vols », en Economy (je pense notamment aux aller – retour sur le territoire national, ou encore les courts vols ci-dessus évoqués), disposer d’un statut est essentiel. Privilégier la même compagnie aérienne permet d’obtenir ce sésame – qui peut avoir été acquis grâce à des vols en classe avant.

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Attention, le statut n’est pas éternel et il faudra penser à le renouveler pour conserver ces avantages (effectuer des vols long courrier en classe avant sur une des compagnies partenaires du programme par exemple, …).

2. Vous y avez sans doute déjà le droit.

En effet, en voyageant en Business ou en First, vous avez des avantages.

Indépendamment du service à bord, au sol votre programme de fidélité vous apporte souvent des avantages similaires à ceux octroyés aux voyageurs des classes avant. Par exemple, en voyageant en classe Affaires, vous avez quasi-systématiquement un accès à un salon d’aéroport, avec – selon les règles de la compagnie aérienne – un invité. Aussi, vous pouvez disposer d’un bagage supplémentaire, avec une franchise améliorée. Dans ce cas de figure, cette franchise peut être encore bonifiée en fonction de votre statut.

Bref, pour les habitués des classes avant, le statut n’est visiblement pas essentiel. Pourquoi ne pas envisager plutôt un programme davantage rémunérateur ?

3. Maximisez vos gains en comptant sur un programme rémunérateur.

En effet, certains programmes de fidélité, s’ils n’offrent pas des avantages exceptionnels, permettent d’accumuler un grand nombre de miles. Nous avons souvent eu le plaisir d’en parler : Alaska Airlines Mileage Plan demeure en la matière un programme d’exception.

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N’oublions pas que sa principale force réside en ses divers partenaires. Ce programme de fidélité permet par exemple de cumuler des miles chez Air France (plus pour longtemps), British Airways, ou American Airlines et ainsi les dépenser chez Cathay Pacific ou même Emirates.

Par ailleurs, le barème de rédemption chez Alaska Airlines Mileage Plan est avantageux. Seuls 70 000 miles sont nécessaires pour rejoindre l’Asie depuis l’Europe en First chez Cathay Pacific. En cumulant à bon prix (la Premium Economy de British Airways par exemple permet ce cumul intéressant), la rédemption devient très vite accessible.

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Regardez la liste des partenaires : de quoi couvrir une grande partie de vos déplacements !

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Petite cerise sur le gateau, plus votre statut est bon au Mileage Plan, meilleure sera le bonus. Finalement, le seul programme où le statut permet uniquement (j’exagère à peine) de bonifier le gain en miles ! 😉

4. Ne soyez plus dépendant d’une compagnie aérienne.

Obtenir un statut Élite auprès d’une seule alliance seulement engendre la dépendance. Ainsi, vous vous priverez peut être de différentes offres, de différentes expériences aériennes … Mieux vaut savoir rester ouvert.

5. Élargissez vos horizons.

Cela va de pair avec la dépendance.

Les offres des compagnies aériennes sont nombreuses. En s’attachant uniquement au gain potentiel (en miles / en statut) que rapportera un vol, on passe parfois à côté de belles choses.

Qui n’a jamais pensé la phrase : « non, je ne profiterai pas de cette promotion car je ne saurais pas quoi faire de ces miles » ? Au moins de nombreux voyageurs encartés. Si vous êtes encarté Flying Blue, allez-vous plutôt voyager avec Air France ou KLM ou consentiriez vous à découvrir le produit de British Airways à bon prix ? Toute la question est là.

Osez profiter des bonnes offres. Vous trouverez sans doute le moyen de créditer vos précieux points sur un programme de fidélité qui vous rapportera.

6. Payez-vous trop cher la reconnaissance ?

On attend de la reconnaissance de la part d’un programme de fidélité. Et parfois, elle est facturée au prix fort.

Avec l’introduction progressif du revenue based, ce sont les tarifs les plus élevés qui permettront d’accumuler le plus de miles (oui, c’est logique, plus mon billet est cher, plus la quantité de miles que j’obtiens est importante).

Vais-je y trouver mon intérêt à être fidèle ?

Si les compagnies aériennes cherchent à maximiser leurs revenus, et c’est normal, il n’y a pas de mal pour le voyageur d’aller également y chercher son intérêt !

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Conclusion.

La question est finalement en boucle.

Est-ce un statut que les passagers souhaitent ou désirent-ils utiliser des miles obtenus à bon prix ?

Chacun fera son choix ! 😉

Tyler.

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