Air France – La Première – Paris/Los Angeles – Boeing 777-300ER
Cathay Pacific – First – Chicago/Hong Kong – Boeing 777-300ER
Cathay Pacific – First – Hong Kong/Milan – Boeing 777-300ER
Air France
AF72 – Boeing 777-300ER
Paris (CDG) / Los Angles (LAX)
Cabine La Première – Siège 1L
Samedi 24 mars 2018
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Nous avions eu l’occasion d’évoquer cette série de vols anniversaire sur The Travelers Club. Outre son caractère particulier, ce tour du monde a le mérite de redécouvrir le produit Air France La Première à bord des Boeing 777-300ER et la First de Cathay Pacific qui, bien que passablement surannée, n’a jamais déçu.
Le voyage débute donc à Charles de Gaulle, samedi 24 mars 2018, destination Los Angeles.
Les passagers de Première classe Air France dispose d’un parcours spécifique que nous avons eu à de nombreuses reprises l’occasion de relater sur le blog. En effet, l’enregistrement est effectué au vestibule La Première (où une boisson lui est proposée dans l’attente des formalités) et le client est accompagné jusqu’au salon par une hôtesse dédiée, reconnaissable à son foulard rouge.
Là encore, le salon La Première de Charles de Gaulle ayant été maintes et maintes fois présenté sur The Travelers Club, je m’attacherai à rappeler l’excellence de son personnel, si prévenant pour ce jour particulier …
… et de sa carte de restauration, signée par le Chef étoilé Alain Ducasse.
Petit-déjeuner.
Déjeuner.
Bien entendu, tout est indiscutablement parfaitement exécuté, de l’omelette aux pancakes en passant par les (réputées) pâtes au jambon et aux truffes au croque Monsieur au fromage.
Avant le début officiel de l’embarquement ou à la convenance du passager, les clients La Première sont escortés à l’appareil en voiture. Air France dispose d’une flotte de véhicules dédiés, en partenariat avec le loueur Hertz. Le renouvellement de la flotte de véhicule étant achevé, il s’agit exclusivement de très confortables Jaguar.
Petite déception, c’est la première fois que je partage ma voiture pour me rendre à l’appareil. À la décharge du salon, la matinée était visiblement chargée (le salon La Première était loin d’être désert) et le vol était complet aux trois quarts en First.
Nous embarquons par la porte 1 gauche, avec un jetbridge exclusivement réservé à la Première classe.
C’est le Boeing 777-300ER immatriculé F-GSQU qui nous accompagnera à Los Angeles en 11 heures et 16 minutes.
La cabine fait toujours aussi belle impression. Les harmonies sélectionnées par Air France sont accueillantes et très élégantes. Un véritable plaisir.
Il s’agit du siège Oasis de l’équipementier B/E Aerospace, personnalisé par la compagnie aérienne tricolore.
Je prends place au 1L.
Sur l’assise du siège, un coussin arborant l’hippocampe ailé est déposé dès l’embarquement.
Le logo traditionnel d’Air France est très présent en cabine La Première. On le retrouve par exemple sur la lampe de chevet ou bien encore sur l’appui-tête, en surimpression.
Une fois assis, la vue sur la cabine est complète. Un passager étant installé au 1A et un au 1E, la séparation entre le duo de sièges centraux est relevée. En effet, la cabine est configurée en 1 – 2 – 1, offrant ainsi 4 sièges.
Sous l’ottoman qui fait face au siège, on retrouve un espace de rangement très pratique.
C’est ici que la paire de chaussons et le plaid rouge La Première sont disposés.
La littérature de bord est installée sous la console latérale. Elle est composée du magazine Air France, de Madame Air France, de la fiche des consignes de sécurité et d’une pochette en papier.
Au niveau de cette console latérale se trouve un coffret renfermant la télécommande du système de divertissement Panasonic, un casque audio Bose de bonne facture ainsi que les différentes fonctionnalités du siège. C’est aussi là que sont situés la prise électrique internationale et le port USB.
La table est rangée à l’intérieure du caisson situé sous cette console latérale.
Le kit de confort et le pyjama La Première sont apportés dès l’embarquement par le PNC en charge de la cabine. Formé à l’occasion des différents stages Air France celui-ci se montrera d’un professionnalisme à toute épreuve pendant le vol.
Le pyjama est de qualité …
… et il s’agit de la nouvelle trousse de confort La Première.
Le visuel est sympathique. Il s’agit d’une boîte en croute de cuir, très chic. L’hippocampe est tout naturellement en bonne place.
L’intérieur, rose, est rigide.
Quand au contenu, celui-ci est constant depuis les trois précédents modèles. On y retrouve quatre produits de la marque de cosmétique Carita Paris (pour le visage, les yeux, les lèvres et les mains), un masque occultant noir, un stylo et un peigne ornés de l’hippocampe ailé. Brosses à dent, dentifrices et bains de bouche sont situés dans les commodités.
S’en suit la distribution des menus.
Une boisson d’accueil est proposée. Mon PNC viendra directement avec la bouteille de champagne ainsi qu’une flûte en me précisant que le champagne est obligatoire en ce jour d’anniversaire. Délicate attention, encore une fois. Néanmoins, j’ai la certitude que si j’avais demandé une autre boisson, celle-ci m’aurait été apportée avec plaisir ! 😉
Le verre d’accueil est accompagné d’un assortiment de noix et biscuits salés.
Nous quittons notre point de stationnement avec une quarantaine de minutes de retard en raison d’un bagage égaré sur la plateforme. Malheureusement pour elle, il s’agira du bagage de ma voisine de siège.
Le roulage jusqu’à la piste sera assez court.
Le temps de la diffusion des « nouvelles » consignes de sécurité à bord.
https://www.youtube.com/watch?v=Fi4RS7aARSo
N’avez-vous rien remarqué ? Allez, on se repasse la précédente (regardez vite, avant qu’elle ne soit supprimée …).
https://www.youtube.com/watch?v=gzsH67F4Dt4
En effet, Air France a été contrainte et forcée de modifier la bande son de sa safety video, entre autres, à cause d’une décision de justice portant sur le titre Warm In The Winter de Glass Candy. Bien entendu, la compagnie tricolore avait fait les choses dans les règles et les droits avaient été acquis. Mais la justice américaine a décidé de donner raison à la plainte déposée pour violation de droits d’auteur.
Décollage.
L’heure est aux choix une fois l’altitude de croisière atteinte.
Menus. C’est le chef Joël Robuchon qui est à l’honneur actuellement en cabine La Première.
Du côté de la cave, signée Paolo Basso. Même s’il s’agisse d’un excellent champagne, l’Amour de Deutz 2007 n’est pas mon préféré, bien trop doux. J’aurais préféré de loin un Comte de Champagne, un Krug ou une Cuvée Alexandra comme proposés prochainement à bord.
La mise en bouche est servie avec un apéritif, à ma demande. Je sélectionne l’excellent cocktail conçu par Collin Field, barman de génie du Ritz Paris.
Tartare de saumon et caviar.
Mise en bouche très bonne même si j’ai tendance à préférer la quenelle de caviar.
Oshibori.
La table est dressée très rapidement.
Soupe.
Crème de maïs cachaça.
Très bon.
Salade composée.
La salade est généreuse. Je décide d’y ajouter notamment des endives, du roquefort, du poulet, … Celle-ci est accompagnée d’une sauce curry mais la vinaigrette traditionnelle est également disponible. La sauce curry était un bon choix.
Entrées.
Terrine de foie gras pochée au vin rouge et son duo de poires.
Tout simplement, excellent et raffiné.
Homard à la vapeur de tajine.
Le homard était bon.
Plat chaud.
Jambonnette de volaille farcie.
Il s’agit d’un plat signature, par Joël Robuchon. Pour mémoire, Joël Robuchon, Chef étoilé, est le Président du Studio Culinaire Servair.
Étonné au début par l’absence d’accompagnement du plat … il s’avère que tout est déjà dans l’assiette. Du choux, de la volaille … et oui, c’était tout simplement un délice.
La sélection du Maître fromager.
Elle a toujours fière allure en cabine La Première.
J’accompagne le fromage d’un verre de Margaux 2011.
Tout naturellement, le pain et le beurre sont proposés.
La création sucrée Lenôtre Paris.
Air France mettra très prochainement fin à son partenariat avec Lenôtre. Celui-ci sera remplacé par la célèbre Maison Ladurée, à l’instar de Qatar Airways, par exemple. Choix judicieux, les créations Lenôtre étaient souvent décevantes.
Sorbets et fruits.
Pomme Tatin et dessert de la classe Affaires.
J’avais eu l’occasion de découvrir le dessert de la Business quelques jours avant … un véritable délice.
Crêpe Suzette.
Le thé est signé Fauchon et les chocolats Michel Cluizel.
Après ce déjeuner gargantuesque, il faut l’avouer, il est temps de se reposer.
L’avantage du produit La Première, c’est que le siège se transforme en véritable lit de plus de 2 mètres.
Air France met l’accent sur les détails. On retrouve un matériel de confort proposé par Sofitel MyBed, arborant également l’hippocampe ailé.
Au dessus du lit, une liseuse individuelle très pratique.
Une fois le ridée tiré, le siège devient entièrement privatif.
Par ailleurs, la paroi latérale du siège peut également être remontée pour compléter l’aspect privatif de ce siège.
Il est temps de fermer les yeux.
Réveillé avant l’heure prévue, je profite du siège en position lit pour me relaxer.
Lecture de la presse proposée à l’embarquement …
… ou film.
Une partie de l’équipage (vraiment, tous adorables) composée du copilote, de la Chef de Cabine Principale mais aussi de mon PNC La Première, est venu avec un gâteau de fortune et une bougie pour fêter avec moi cet anniversaire à bord. Quelle délicate attention ! Un vrai moment de plaisir et de partage.
Un équipage qui retient que le dessert de la Business était mon préféré : c’est un plus. Mais je suis certain qu’avec l’arrivée de la Maison Ladurée, les desserts de Première classe me plairont davantage.
La bouteille de champagne me sera apportée dans un seau à champagne.
Et le thé coulera à flot.
Une heure et demie avant l’atterrissage, je demande le service de la seconde prestation.
Au menu.
Oshibori.
Le service débute par une un plat servi en entrée.
Escalope de poulet, escalope de poulet miel ananas.
Frais, correct.
Plat chaud.
Ravioles à la langouste, sauce thermidor.
La sélection du Maître fromager.
Je ne profite pas du dessert proposé mais me contente d’un expresso.
Nous approchons déjà de Los Angeles.
Dernières minutes avant l’atterrissage.
Los Angeles International Airport.
L’arrivée à Los Angeles se fait en fonction d’un protocole bien déterminé : l’accueil des passagers La Première par une escorte au sol, selon la règle un passager = une escorte.
Conclusion.
Je passe volontairement sous silence les désagréments causés par ma voisine de cabine, tout simplement irrespectueuse du siège et de l’équipage. Ils n’entrent pas en considération dans mon appréciation du vol.
L’équipage en question s’est montré professionnel à toute épreuve, malgré cette passagère insupportable.
Ils ont su faire de mon vol un moment formidable et une célébration en plein ciel, avec les moyens du bord. L’an passé, sans qu’ils soient pourtant informés, Qatar Airways avait préparé en amont les festivités en plein vol avec un gâteau dédié : j’avais adoré. Là, l’équipage a su faire preuve d’inventivité avec ce qu’ils avaient sous la main. C’est tout à leur honneur.
Côté catering, rien à redire. Tout est parfaitement exécuté. Le plat du Chef était tout simplement parfait. Peut être une légère déception concernant la mise en bouche. La Première classe souffre d’une exigence : la présence de marqueur du luxe. Si le tartare était délicieux, le caviar à lui seul aurait été suffisant.
Indiscutablement, Air France La Première reste un produit d’exception ! 😉
Tyler.
Reportage réalisé avec un iPhone X.
Tres belle experience.
C’est Call by your name que tu as regarde? Magnifique film.
Bon voyage et merci pour tes posts.
J’oubliais= happy birthday!
c’est donc vous !!!! superbe prestation en effet ! je peux don mettre un visage sur un blog que je lis souvent!
heureux d’avoir pu vous accueillir pour un court echange en cabine economy.
A bientot sur nos lignes.