Icelandair est une compagnie historiquement opératrice d’appareils Boeing. Après le B737, le B757 est devenu son modèle de prédilection et elle en compte aujourd’hui 28 dans sa flotte – dont la version rallongée -300.
Depuis quelques mois, Icelandair a pris livraison de deux nouveaux appareils flagships : des Boeing 767-300ER loués auprès d’Aercaps et Gecas.
Ces avions sont mis en ligne sur des destinations indifféremment américaines et européennes.
Parmi ces destinations c’est Londres qui est présentée ici.
Icelandair opère depuis le Terminal 3. Celui-ci est essentiellement dédié aux compagnies Star Alliance ainsi qu’à certaines sans alliance à l’image d’Aer Lingus. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Icelandair envoie ses passagers Business, Economy Comfort, et à statuts éligibles au salon de la compagnie irlandaise.
Le Boeing 767 était ce jour là situé au satellite du terminal 3, ce qui occasionne une longue marche pour le rejoindre.
Ce terminal est de facture récente puisque inauguré il y a à peine plus de deux ans. C’est une réussite car il est lumineux et très bien fléché. Les comptoirs d’embarquement sont modernes et automatiques.
Une fois passée cette étape, le Boeing apparaît. Il est bi-couloir donc bien plus large que le B757 mais certains hublots sont manquants.
L’entrée dans le B767 se fait par la porte 1 gauche pour tous les passagers quelque soit leur classe de voyage. Dès le jetbridge on aperçoit les deux couloirs caractéristiques du B767.
Evidemment cela contraste avec le Boeing 757 où l’embarquement se fait via la porte 2 gauche du mono-couloir.
La particularité du Boeing 767 est sa configuration en cabine Business dénommée Saga chez Icelandair. Avec seulement cinq sièges de front, elle est moins dense que d’autres compagnies qui proposent six sièges de front à l’image d’Air Canada Rouge, Ethiopian, Hawaiian ou encore West Jet.
Le résultat de cette configuration atypique est ce siège isolé au milieu de la cabine et qui rappelle la First d’American Airlines sur ses anciens 767-200 tri-classes.
Ce siège isolé a donc l’apanage d’un trône au milieu de la cabine : il a l’avantage de ne pas avoir de voisin, mais l’inconvénient de ne pas avoir de structure l’enveloppant.
Le premier rang porte quant à lui le désavantage d’avoir un pitch très faible car il fait face à une cloison qui le sépare de la porte d’embarquement.
Le reste de la cabine propose un pitch correct.
Cet espace entre les rangs semble cela dit légèrement inférieur à celui du Boeing 757.
Enfin le dernier rang n’a pas été laissé de côté et laisse largement assez d’espace pour s’incliner.
L’inclinaison du siège permet un repos confortable. Elle est heureusement suffisamment limitée pour permettre de ne pas trop envahir le voisin de derrière.
En termes d’accessoires complémentaires : les sièges Saga sont pourvus d’une prise multi-standard chacun.
Enfin face au siège : un repose-pieds réglable à deux niveaux permettant de varier la position que l’on souhaite adopter.
Le voyage s’effectuera au rang 2 du Boeing qui est un binôme sur les côtés.
L’avant de la cabine est toujours une bonne chose, mais attention à la frustration d’une vue sur l’aile assez réduite.
Meilleure vue en B757 !
Icelandair mise énormément sur son territoire qu’elle promet sur la totalité des têtières des sièges de ses avions.
Pour les passagers qui continuent en Economy Comfort ou en Economy, un message les prévient qu’il faut faire attention aux coffres à bagages qui descendent assez bas au milieu de l’allée.
Ces deux classes de voyages arrivent immédiatement après la Saga. Le Boeing 767 est confortable grâce à sa configuration en 2 – 3 – 2.
A chaque rangée, quatre passagers sur sept ont accès aux allées au lieu de deux sur six dans le B757.
La classe Economy Comfort est située à l’avant de la cabine. Dans le 767 le hard product ne varie pas puisqu’il s’agit du siège Economy. La différence se fait dans le soft product.
Avantage au Boeing 757 sur ce point puisque sur certains vols il est possible de voyager physiquement sur un siège Saga au moment du choix du siège bien qu’ayant une réservation en Economy Comfort. Dans ce cas de figure, seul le soft product différencie Economy Comfort et Saga.
Retour au B767 : les passagers de la classe Economy Comfort trouvent sur leurs sièges coussins et bouteilles d’eau islandaise « Icelandic ».
L’intérieur de cet avion sent le neuf et pour cause : s’il est âgé de 12 ans, sa cabine a été entièrement rénovée et les sièges sont sortis d’usine. Sur le côté, ce marche-pied permet de faciliter l’accès aux coffres à bagages.
Dans ces coffres à bagages justement on trouve des couvertures floaquées d’une injonction positiviste !
Un peu plus loin en classe Economy les issues de secours offrent un pitch bien plus généreux.
A l’avant de la cabine une bouteille d’eau individuelle attend les passagers de la classe Saga.
Pendant la mise en route l’équipage passe en cabine distribuer des casques réducteurs de bruit dans leur coffret (contrairement au modèle photographié ci-dessous qui demeure une exception).
En matière de divertissement à bord, tous les passagers d’Icelandair profitent d’un IFE conçu par Zodiac Inflight Innovation (anciennement IMS) : le RAVEN que l’on retrouve aussi chez Air Transat, et bientôt chez Air France lors des retrofit des A330.
Deux langues sont disponibles : islandais et anglais.
Pendant le roulage, les démonstrations de sécurité sont diffusées. Là encore Icelandair a fait le choix de promouvoir son pays en filmant sa vidéo dans les décors naturels qu’offre l’île – une initiative qui n’est pas sans rappeler Air New Zealand.
La vidéo complète.
Peu après arrive le moment du décollage pour ce vol d’un peu moins de trois heures entre Londres et Keflavik et qu’il est naturellement possible de suivre sur l’IFE.
Conclusion.
Les cabines des deux Boeing 767 d’Icelandair diffèrent beaucoup de celles des B757 grâce à un diamètre de fuselage bien plus important. Cet aspect leur confère l’avantage d’une cabine bien plus aérée que celle des mono-couloirs.
Pour ce qui est des sièges en eux-mêmes, on retrouve les mêmes produits que sur B757, donc des recliners dans toutes les classes de voyage. En Saga, les passagers sur les côtés voyageant dans des conditions strictement identiques d’un avion à l’autre : des sièges duos. Au centre, le trône est préférable pour qui ne souhaite pas de voisin, mais ce siège manque un peu d’intimité et surtout ne permet pas bien de regarder à travers les hublots.
En Economy et Comfort, le siège est là aussi le même, mais la possibilité de voyager à deux sur les côtés est largement préférable au 3 – 3, imposé sur Boeing 757, et qui peut vite s’avérer pénible sur les vols les plus longs.
L’offre culinaire de la compagnie islandaise sera intégralement détaillée ultérieurement 😉
Tyler.
Voyage effectué en coopération avec Icelandair.
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