Flexjet redéfinit les standards de l’aviation d’affaires !
Rencontre avec Mike Silvestro, Directeur général de Flexjet
Entre Le Bourget et Maastricht avec Flexjet : une expérience de haut vol à 10 000 mètres d’altitude
Flexjet, l’un des leaders mondiaux de l’aviation privée, est un opérateur à la pointe de l’industrie du transport aérien en offrant une expérience de voyage inégalée grâce à une flotte de jets privés constamment modernisée. Fondée aux États-Unis en 1995, l’entreprise a également étendu ses opérations à Mayfair (Royaume-Uni) en 2019, proposant une propriété partagée de jets d’affaires haut de gamme avec, en ligne de mire, l’ensemble du marché européen.
À l’occasion d’un (trop) court voyage entre Paris – Le Bourget et Maastricht, nous avons eu le plaisir de découvrir les services proposés par Flexjet à bord d’un Embraer Praetor 600, véritable écrin permettant d’offrir aux passagers un vol mémorable.
Bienvenue à bord !
Flexjet
FJO65K – Embraer Praetor 600
Le Bourget (LBG) / Maastricht (MST)
Aviation privée
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Le rendez-vous était donné à mon domicile parisien à 14h30, heure à laquelle un véhicule avec chauffeur devait se présenter pour m’accompagner jusqu’à l’aéroport de Paris – Le Bourget. À l’heure du rendez-vous indiquée, une Mercedes Classe S est bien garée devant chez moi, et son chauffeur se tient prêt à prendre la route. Tout de suite, Flexjet fait forte impression. Si la voiture n’arbore aucun signe distinctif pouvant rappeler la raison du transport, les codes du luxe (non ostentatoire) sont respectés à la lettre. Nous approchons de la plateforme aéroportuaire lorsque mon chauffeur se dirige vers les salons privés que, et il faut bien le reconnaître, je n’ai pas l’habitude de fréquenter. De nombreux espaces VIP, à l’instar du salon Jetex que nous utiliserons, se succèdent et accueillent les voyageurs d’Affaires ou loisirs avant leur vol en jet privé. Ayant davantage profité des salons de Première classe que des salons réservés à l’aviation privée, mes attentes étaient grandes tant j’imaginais déjà un niveau de prestations incomparable. Et j’ai été extrêmement surpris, aussi bien par la décoration du lieu, assez sommaire bien qu’élégante, que par les prestations proposées (thé, café, boissons sans alcool, le tout, en libre service). En revanche, l’intimité y est incontestablement préservée. La presse, triée sur le volet (« l’Huma » n’étant pas la lecture première de cette clientèle), est présente, là aussi en libre service et on peut profiter du confort du lieu avant de passer les contrôles de sûreté, extrêmement rapides et efficaces.
Nous quittons le salon Jetex sous une pluie battante, confortablement escortés en voiture. Des agents, équipés de parapluies, nous accompagnent du salon à la voiture, puis de la voiture jusqu’à l’appareil, nous évitant ainsi de nous embarquer trempés. Là encore, pour des raisons de confidentialité évidentes, les photos ne sont pas les bienvenues. Néanmoins, tout passionné d’aviation aurait été captivé par la vue des jets alignés sur le tarmac, prêts à s’envoler. Après un court trajet de 90 secondes, nous nous trouvons face à notre avion, prêts à monter à bord : un Embraer Praetor 600, immatriculé 9H-KFX. L’appareil, aujourd’hui âgé de 2 ans, peut accueillir à son bord jusqu’à 9 passagers (et 1 membre d’équipage commercial) et peut effectuer des liaisons de plus de 8000 kilomètres (ou voler pendant 8 heures). Pendant l’embarquement, les valises sont chargées dans la soute, située à l’arrière de l’appareil, tandis que les néophytes, comme moi, prennent des photos (avec plus ou moins de succès).
À bord de cet appareil flambant neuf, l’accueil est d’une qualité irréprochable. L’agencement intérieur débute par une section dédiée à l’équipage, où se trouve leur office, l’équivalent du galley mais dans un jet privé. La configuration des sièges est conçue pour optimiser l’espace et le confort des passagers : deux paires de sièges se font face, accueillant quatre passagers au total à l’avant de la cabine. À l’arrière, à droite, un spacieux fauteuil peut recevoir trois voyageurs, tandis qu’à gauche, un dernier duo de sièges offre de la place pour deux personnes supplémentaires. L’attention aux détails est palpable, notamment dans les commodités où l’on trouve des produits de soin signés Diptyque et des toilettes discrètement intégrées.
La cabine du Praetor 600 se distingue par une sobriété élégante, un aménagement suffisamment neutre pour séduire le plus grand nombre. Flexjet, conscient de l’importance cruciale de l’expérience client dans son succès, a méticuleusement choisi chaque détail à bord. Les passagers apprécieront notamment la présence de deux écrans, placés respectivement à l’avant et à l’arrière de la cabine, qui diffusent la géovision pendant le vol. Les informations de vol sont également accessibles au niveau des liseuses individuelles, ajoutant une véritable touche ludique. De plus, chaque siège est équipé de prises électriques, soulignant le fait que le voyage en aviation privée répond aussi, et peut-être avant tout, aux exigences du monde des affaires.
Preuve supplémentaire s’il en fallait une que Flexjet met un point d’honneur à accueillir comme il se doit ses passagers, l’opérateur offre à chacun d’entre eux une petite attention particulière – sur ce vol, un protège-passeport aux armes de Flexjet. Dès l’embarquement, l’hôtesse propose un oshibori pour permettre aux clients de se rafraichir. Le champagne, quant à lui, est au frais dans l’office et n’attend plus que d’être servi : un excellent Ruinart Blanc de Blanc, signature là encore de l’opérateur. Les flûtes sont élégantes, il va sans dire. Petit plus au sol : le champagne est accompagné de bouchées salées, servies sur une ardoise pour maximiser le rendu visuel. Impressionnant !
Le décollage du Bourget illustre parfaitement l’un des avantages de l’aviation privée : la rapidité. À bord de l’Embraer Praetor 600, un avion réputé pour ses performances opérationnelles, l’ascension à l’altitude de croisière se fait en un clin d’œil, à peine le temps de jeter un regard à travers le hublot !
Le vol de Paris à Maastricht est rapide, mais cela n’empêche pas Flexjet de proposer une prestation raffinée en deux services. Dès l’atteinte de l’altitude de croisière, la cabine se transforme en une salle à manger élégante : un set en cuir protège la table, tandis que de la porcelaine vient compléter le décor. Le service commence par une sélection de finger sandwiches, fidèles à la tradition anglaise, offrant une variété classique mais généreuse. Puis, le service sucré suit avec des scones, accompagnant parfaitement un afternoon tea au champagne (et sans tea).
Flexjet montre une attention particulière aux besoins de ses clients en sondant leurs préférences et allergies alimentaires avant le vol. À titre personnel, je suis allergique aux produits contenant de la pectine. Face à cette contrainte, et puisqu’il n’a pas été possible d’en obtenir avant d’arriver au Bourget, l’hôtesse, tout juste arrivée de Londres, n’a pas hésité à quitter la zone réservée de l’aéroport pour se procurer en centre-ville une confiture sans pectine. Cet engagement sans faille envers l’excellence et le soin du détail sont des qualités qui définissent véritablement l’expérience Flexjet.
Après avoir fait bonne chère, le vol touche à sa fin. Les passagers profitent de ces derniers instants pour se détendre, travailler ou lire, tandis que nous approchons Maastricht sous la neige cette fois-ci. Nous étions full house pour ce court vol avec Flexjet et pourtant la cabine du Praetor 600 n’a pas semblé étriquée le moins du monde.
Une véritable expérience de haut vol dominée par un produit de sublime facture et un accueil comme on en trouve que très peu ailleurs. Bravo Flexjet ! 😉
Et vous, avez-vous déjà voyagé à bord un jet privé ? Quel souvenir en avez-vous gardé ?
Julien.
